AccueilUS OpenToni : "Contre Gasquet, tout peut se passer"

Toni : « Contre Gasquet, tout peut se passer »

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À la veille de l’US Open, Toni Nadal s’est exprimé sur l’ac­tua­lité de son poulain et neveu, Rafael Nadal, lors d’une inter­view accordée à l’agence espa­gnole EFE. Il a d’abord jugé ses dernières perfor­mances, notam­ment lors du Masters 1000 de Cincinnati. « En demi‐finale contre Novak Djokovic, il a mal joué tandis que Djokovic prati­quait un très bon tennis. C’était un test trop grand pour lui. Rafa a joué bien pire que ce que je crai­gnais, alors qu’il avait atteint un bon niveau contre Paul Henri Mathieu et Tomas Berdych. »

Numéro 1 mondial à la même époque l’année dernière, Rafa est 3ème douze mois plus tard. « La situa­tion est diffé­rente aujourd’hui. Mais je pense que les choses iront bien. Mais ensuite, il y a des bons et des mauvais jours. Au premier tour, nous rencon­trons Richard Gasquet, un adver­saire diffi­cile, où tout peut se passer. C’est pour cela que ni une défaite au premier ni un échec en phase finale ne me surprendraient. »

Débarrassé du costume du numéro 1 mondial qui semblait trop grand pour lui, Nadal ne semble pas cepen­dant sans pres­sion sur les épaules au moment d’en­tamer son périple new‐yorkais. « Je ne pense pas qu’il ait moins de pres­sion. Parce que l’an dernier, il est arrivé avec beau­coup de bons résul­tats. C’était une époque brillante. » Un an après, ce n’est pas la pres­sion des résul­tats qui va peser sur les épaules de Rafa, mais au contraire, son retour de bles­sure, et sa diffi­culté de retrouver rapi­de­ment son meilleur niveau. « Cette année, c’est bien plus délicat », avoue Toni. « Il a gagné en Australie, les Masters 1000 d’Indian Wells, Monte Carlo, Rome. Il a été en finale à Rotterdam, à Madrid. C’était des grands moments, mais lors de la dernière finale, les problèmes sont arrivés. Ça a été préju­di­ciable, et nous sommes entrés dans une autre phase, plus diffi­cile. Puis est arrivée la ques­tion mentale, celle qui ne se pose pas avec les victoires. »

Encore une fois, l’oncle du numéro 3 mondial fustige le calen­drier, ennemi public numéro 1 du clan espa­gnol. « Cette année est comme les autres. Nous sommes dans un circuit exigeant dans un sport diffi­cile. Je ne crois pas qu’il y ait d’autres sports où l’on est en compé­ti­tion autant de mois dans l’année. Peut‐être le golf. Mais le golf est plus relaxant. Mais bon, ce sont des choses qui sont faites par la direc­tion de l’ATP. »