AccueilWimbledonWimbledon Story : Oui, on a déjà joué un Middle Sunday (3/5)

Wimbledon Story : Oui, on a déjà joué un Middle Sunday (3÷5)

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À quelques heures de Wimbledon, WeLoveTennis a décidé de vous faire revivre cinq moments qui ont boule­versé ce tournoi légen­daire. Comme toute sélec­tion, il a fallu faire un choix, qui a été diffi­cile, et vous trou­verez sûre­ment d’autres moments qui ont compté dans l’histoire du All England Club. Chaque événe­ment choisi a parti­cipé un peu plus à la renommée du plus pres­ti­gieux des Grands Chelems.

Le contexte…

Wimbledon est le plus pres­ti­gieux tournoi du Grand Chelem. Mais c’est surtout le temple de la tradi­tion. Si la plus connue est celle obli­geant les joueurs à évoluer avec une tenue majo­ri­tai­re­ment blanche, le « Middle Sunday », autre­ment dit la journée de repos du premier dimanche, continue d’exister. Sauf exceptions…

Le fait…

Le « Middle Sunday », c’est comme les fraises chan­tilly ou le Pimm’s, c’est sacré alors don’t touch ! Une tradi­tion qui existe encore et toujours. En 2010, le spécia­liste tennis du Times l’explique dans les colonnes de L’Express. « À la base, ici, il s’agit d’un petit club de village. Et une entente a toujours existé entre les orga­ni­sa­teurs et les gens qui habitent autour du stade pour que ces derniers aient un jour sans foule, sans embou­teillages, un jour pour se détendre. Exactement ce pour quoi le dimanche est fait ! » Mais atten­tion, il y a l’exception qui confirme la règle. Ainsi les membres du All England Club ont été obligés de déroger seule­ment à trois reprises à cette tradi­tion en 1991, 1997 et 2004 en raison d’une météo catas­tro­phique. Le retard accu­mulé avait contrait les orga­ni­sa­teurs à sacri­fier la journée de repos pour le rattraper. Lors de l’édi­tion 2004, dernière excep­tion en date, Amélie Mauresmo n’avait pas été perturbée puis­qu’elle avait continué sa route en battant la Slovaque Ludmila Cervanova 6–1 6–4. Toujours chez les femmes, Nathalie Dechy avait cédé contre Jennifer Capriati (7−5 6–1). Depuis 2004, les membres du club londo­nien ont été épar­gnés pas la météo. La preuve, l’édi­tion 2015 a même enre­gistré un pic de chaleur à 37,5 degrés. Un record dans l’his­toire du tournoi.

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