Patrick a bien connu Marion Bartoli, finaliste l’an dernier à Wimbledon et qui vient de passer le premier tour ce lundi, raison de plus pour lui demander si l’exploit de Marion était un feu de paille l’an dernier et aussi le féliciter puisque sa protégée, issue des qualifications, Anastasia Pavlyuchenkova, a réalisé l’exploit de sortir Alizé Cornet. Effectivement, j’ai connu Marion alors qu’elle était âgée de 16 ans. Elle disputait les championnats de France. Son jeu sortait totalement de l’ordinaire : sa technique, son attitude, ses prises de balle précoce et ses volées liftées à 1m du filet m’ont séduit. J’ai toujours aimé les personnalités à part, et Marion, incontestablement en est une. Elle m’a beaucoup plu pour toutes ces raisons et ma société de Management Sportif l’a soutenue et représentée durant 5 ans. L’an dernier, à la surprise générale, elle a atteint la finale de Wimbledon. Je sais à quel point cette performance est déconcertante dans un monde aussi calibré que celui du tennis… Personne n’ose s’exprimer la concernant tant chacun a peur de se tromper. Personne ne l’aurait imaginée à ce niveau, je le sais, moi qui la représentais et avec qui les gens parlent librement. Moi‐même, je serai bien en peine de vous faire une prédiction. La seule chose que je peux dire, c’est que le gazon colle parfaitement à ses qualités, et lui permet de s’exprimer au mieux de ses capacités.
Publié le lundi 23 juin 2008 à 22:58