Les trois premiers mondiaux ont passé le cap du premier tour, mais la manière a été très différente. Rafael Nadal a beaucoup souffert alors que Roger Federer et Novak Djokovic ont mieux négocié leur entrée dans le tournoi olympique.
On l’attendait au tournant. Mais lui l’avait dit et répété à maintes reprises : « Je veux gagner les JO ». Pour cela, Roger Federer devait passer l’obstacle Dmitry Tursunov, qui aurait pu s’avérer plus compliqué. Si le Russe n’a pas effectué le match qu’on attendait de lui, les regards étaient évidemment rivés sur le Suisse. Très en jambes, le (toujours) n°1 mondial a parfaitement rassuré ses supporters. Il a facilement écarté un adversaire que certains présentaient comme un épouvantail pour lui, surtout après ses récentes déconvenues à Toronto et Cincinnati. Ce sont sans doute ces « séquelles » qui offraient un Federer crispé au début de son match. Mais le Russe lui offrait le seul break de la première manche sur une double faute, à 3–3. Le Bâlois se lâchait définitivement au second set, réalisant le break dès le troisième jeu de la manche, et faisant admirer au public du court central de Pékin quelques jolis coups dont il a le secret. Au prochain tour, il sera opposé au Salvadorien Arevalo, 447ème mondial.
Rafael Nadal a connu beaucoup plus de difficultés. Vainqueur en trois manches de l’Italien Potito Starace (6−2, 3–6, 6–2), le n°2 mondial accuse certainement le coup physiquement. Face au jeu de son adversaire qui alternait balles hautes et revers slicés, l’Espagnol a beaucoup couru, et a semblé à plusieurs reprises irrité par son jeu. Il faut dire que depuis sa victoire à Wimbledon, Nadal n’a pas arrêté. Vainqueur à Toronto et demi finaliste à Cincinnati, le futur n°1 mondial a puisé beaucoup d’énergie et de force. Au prochain tour, il sera opposé à Lleyton Hewitt, tombeur de Jonas Bjorkman en deux sets (7−5, 6–2).
Publié le lundi 11 août 2008 à 13:49