L’Espagnol Fernando Verdasco n’en finit plus d’étonner. Au cours d’un quart de finale où il a été « nadalien », Verdasco a donc sorti en 4 sets (7−6, 3–6, 6–3, 6–2) notre Jo Wilfried Tsonga. Même si le Français a eu de vraies occasions, techniquement mais aussi physiquement l’Ibérique était un ton au dessus.
Il suffit de dire que l’on est entrainé par Gilles Reyes pour que tout de suite des soupçons planent sur votre tête. Qualifié pour les demi‐finales en étant impressionnant dans tous les compartiments du jeu c’est ce qui attend l’Espagnol. Mais cela ne risque pas de le perturber, un peu comme sur le central aujourd’hui. En effet, sur chaque balle de break, sur chaque point important, il a su anhiler les vélléités de Tsonga. On peut juste regretter que Jo ait été assez faible en retour de service, notamment sur le côté gauche en revers. On peut encore noter que le Français a trop accepté l’échange plutôt que d’abréger les échanges en montant plus fréquemment au filet. L’autre stat qui résume ce duel c’est le 4/4 sur balle de break pour l’Espagnol, contre le 2⁄14 pour Jo. S’il existe le « french flair », enfin existait, dans le rugby, il existe aujourd’hui une mécanique ibérique sur un court de tennis. Cela se résume par un coup droit de gaucher de folie, une première balle kickée très contante et surtout un physique de gladiator.
Publié le mercredi 28 janvier 2009 à 09:05