En dominant Dinara Safina 6–1, 6–0, Venus Williams a confirmé que sur gazon elle était sur une autre planète. Et si le circuit féminin est constamment critiqué, il faut se réjouir de cette quinzaine verte de Venus. La soeur aîné des Williams a démontré, match après match, que le tennis coté dames peut être spectaculaire, esthétique et performant.
« J’ai des armes, j’ai une chance, je sais ce que je dois faire » voila comment la veille de son choc face à la quintuple vainqueur de Wimbledon, la numéro 1 mondial, Dinara Safina commentait le futur choc qui l’attendait. Erreur de diagnostic, méthode coué, 24 heures plus tard, la petite soeur de Marat est groggy, assommée, battue, que dis‐je, laminée en deux sets avec un seul petit jeu dans sa besace. Mais comment tout cela est donc possible ? Tout simplement si on considère à juste titre que la hiérarchie dictée par le classement WTA ne veut rien dire surtout avec la famille Williams. Justine Henin a d’ailleurs pointé cette petite inedptie en expliquant qu’il était difficile pour les fans de supporter une championne numéro 1 mondial qui n’a jamais brillé dans ce qui constitue la crème, l’histoire du tennis, les épreuves du Grand Chelem.
Et tout cela, la famille Williams, mais surtout Venus l’a compris depuis longtemps. Elle, qui s’absente souvent du circuit classique pour exploser lors de son tournoi préféré celui de Wimbledon. Cette année, elle a encore tracé, tranquille sans frémir, en puissance mais aussi avec un talent extravagant. Et le talent de Venus, c’est de la puissance mais aussi beaucoup de vitesse. Une vitesse alliée à une volonté farouche de finir les points à la volée, de grimper vers le filet, le tout avec une agilité décontercante. La voila donc en finale pour la 7eme fois en 8 ans, avec 5 titres à la clé, à seulement 4 trophées du record absolu de Martina Navratilova, A 28 ans, tout est encore possible !
Publié le jeudi 2 juillet 2009 à 23:07