On sait que Gilles Simon a plus que moyennement apprécié les choix de Guy Forget lors de la finale de la Coupe Davis. Aujourd’hui, dans L’Equipe, Gillou met les points sur les i. Attention, il s’agit de lire entre les lignes.
Etre remplaçant, c’est perdre son temps ?
Gilles Simon a des objectifs importants cette année. Il veut donc gérer son calendrier : « Cela ne me dérangeait pas, à Lyon, c’était l’occasion d’avoir un entraînement de qualité sur une surface où on pouvait enchaîner après sur le circuit. A Vienne, si t’es remplaçant, c’est une semaine perdue. »
Oublier l’épisode Belgrade
Ayant appris très tard sa non‐sélection, Gillou était revenu de Serbie énervé et déçu. Visiblement, il veut tourner la page : « J’ai dit ce que j’avais à dire sur ce choix qui, à mon avis, était un mauvais choix. » A‑t‐il vraiment pardonné ? On a un petit doute.
Jouer le rôle de pompier de secours
Celui qui a réalisé un bon début de saison n’avait pas prévu que Monfils ne soit pas de la fête. Cet événement a visiblement changé ses plans ou plutôt sa stratégie vis‐à‐vis de l’équipe de France. « Si Guy a besoin de moi, je serai là. Ce qui ne m’empêche pas d’ajouter que ça m’arrangerait bien de ne pas y aller. »
L’ouverture des négociations
Il est clair que cette prise de parole pose les conditions de Gilles Simon et le préserve de possibles critiques au cas où la rencontre tournait mal. Gillou confirme bien qu’il est, de loin, le plus « stratégique » des joueurs tricolores, sur le court et en‐dehors.
Publié le mardi 15 février 2011 à 10:13