Après Federer et Berdych, Richard Gasquet se mesure à Rafael Nadal en demi‐finale à Rome. Coup de projecteur sur un classico qui a jusqu’ici toujours tourné à l’avantage du Majorquin en 8 confrontations.
« A Monaco, Richard avait trop respecté Nadal. Cette fois je veux qu’il entre sur le court pour gagner. Il faut l’attaquer ! » Riccardo Piatti l’a dit dans L’Equipe. Pour battre Nadal, il faut d’abord y croire. Après avoir effacé deux top 10 d’affilée, Richard Gasquet peut avoir confiance en son tennis. « Il est battable » assure le Français. « La preuve, Djokovic l’a battu à Madrid. Il est bien arrivé à prendre la balle tôt en revers. Mais c’est plus facile pour lui à deux mains que pour moi… » Il n’empêche que c’est justement avec ce revers que Gasquet devra tenter de trouer la défense espagnole. Bien servir, monter à contre‐temps, varier les angles et si possible, ne pas reculer trop loin derrière. La recette est connue, toute la difficulté sera de la suivre du premier au dernier point. « Ca reste le meilleur sur terre et c’est le plus gros challenge » avoue Gasquet.
La question de la capacité physique du Français à relever le défi du numéro 1 mondial se pose. Après avoir joué 6 sets en deux jours, le Tricolore risque d’avoir les jambes un peu lourdes. « En ce moment, sa capacité de récupération est plutôt bonne » assure Paul Quétin, son préparateur physique dans L’Equipe. « Il va surtout falloir qu’il soit fort dans sa tête. S’il est solide mentalement, il peut tenir encore trois sets. »
A Gasquet d’y croire, de tenir mentalement et de s’accrocher physiquement. Car le boss, lui, ne cèdera pas une miette de terrain. A l’attaque !
Publié le samedi 14 mai 2011 à 13:54