AccueilSimon : "Il ne pouvait pas m'arriver grand chose"

Simon : « Il ne pouvait pas m’ar­river grand chose »

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Notre Gilou national est dans la place. Même s’il a dû concéder le deuxième set, les deux dernières manches ont été une démons­tra­tion de la part de Gilles Simon face à Michael Russel. L’attend main­te­nant Jérémy Chardy au prochain tour, un sacré duel :

Le match

« Le match au final a été assez facile malgré le score. Je me suis bien senti, j’étais assez tran­quille au niveau de l’attitude, pas très nerveux. J’arrive assez détendu ici même si au début ce n’est pas évident de tout laisser partir. Je jouais bien au début, je me détache au début du deuxième puis je veux un peu trop en faire. Je sors d’un passage où tout sort bien de la raquette alors je me préci­pite un peu. Je mène sur son service et je négocie mal bête­ment. C’est le genre de joueurs contre qui il ne peut pas m’arriver grand chose si je jouais bien, comme je l’ai fait à 80% du match aujourd’hui. Quand je lui ai laissé un peu plus de temps il m’a bien bougé. Sur le format cinq sets, on sait qu’on a du temps pour revenir, ça aide ».

Le prochain tour

« On sait que Jérémy Chardy quand il est bien, il est dur à jouer. On a vu en Coupe Davis, sur un joueur il peut tout faire. Son niveau de jeu varie un peu en fonc­tion de sa confiance mais ça va vite. Je m’attends à un match dur ça c’est sûr car quand il gagne des matchs, qu’il est en confiance, il est de plus en plus dur à battre ».

Ton jeu par rapport à 2008

« Par rapport à 2008 où j’avais très bien géré, j’étais dans un passage où j’étais conscient de mes forces et mes faiblesses, j’avais une ligne de conduite. Comme tout joueur on a envie d’aller voir plus loin et il y a un gros travail de fond à faire pour ça. Par exemple j’essaye de mettre beau­coup plus en place mon coup droit que je n’utilisais qu’un match sur dix avant ».

De votre envoyée spéciale à Roland Garros.