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Tecnifibre à la conquête de l’ouest

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En lançant son ambi­tieux programme Next, Tecnifibre s’est plus que jamais posi­tionné comme la marque déni­cheuse de talents. A la recherche de futurs cham­pions, elle s’ap­plique à tisser une rela­tion parti­cu­lière avec ses jeunes joueurs recrutés à travers le monde. Une stra­tégie que la marque au « T » applique ardem­ment aux USA. Dans une volonté de s’im­planter dura­ble­ment au pays de l’oncle Sam, Tecnifibre a entamé une grande campagne de séduc­tion auprès des jeunes pousses du tennis US. Avec trois joueurs du top 5 améri­cain au sein de leur Team, le charme de la French Touch semble déjà opérer. Décryptage d’un succès.

Avec le concept Next, Tecnifibre s’est lancé un véri­table défi : déni­cher et signer les meilleurs jeunes à travers le monde. Jusque‐là peu implanté aux Etats‐Unis, la marque fran­çaise a entamé une petite révo­lu­tion en s’at­ta­chant les services de Josh Hausman, respon­sable de la promo­tion joueurs aux USA. Josh, en contact perma­nent avec les grandes univer­sités améri­caines, où les meilleurs joueurs du pays évoluent, a très vite su convaincre quelques Juniors de « swit­cher » chez Tecnifibre. « Quant Josh a commencé à pros­pecter pour nous et à présenter nos produits au jeunes améri­cains, on a assisté à une véri­table défer­lante », s’étonne encore Guillaume Ducruet, respon­sable marke­ting de Tecnifibre. « C’était fou ! Toutes les semaines, on rece­vait des demandes pour du spon­so­ring. On n’avait jamais vu un tel engoue­ment en si peu de temps ! » 

Un engoue­ment qu’ex­plique Mitchell Krueger, l’un des premiers a avoir changé d’équi­pe­men­tier pour jouer en Tecnifibre : « J’ai vu Devin (NDLR : Devin Britton, plus jeune Champion Universitaire depuis McEnroe) jouer avec une raquette que je ne connais­sais pas. J’ai voulu en essayer une. J’ai eu un coup de foudre pour le cadre, mais j’avoue que l’es­thé­tique a aussi beau­coup compté dans ma déci­sion. Dès que j’ai commencé à jouer en Tecni’, des joueurs sont venus me demander quelle était ma raquette. Ils n’avaient jamais vu ce logo. Je sais qu’il y en a quelques‐uns qui ont signé chez Tecni’ depuis. » 

Alors que, para­doxa­le­ment, Tecnifibre bataille toujours pour signer des joueurs fran­çais, la marque n’a donc aucun mal à convaincre les tout meilleurs améri­cains : « Aux Etats‐Unis, les joueurs se fient peu à l’image de la marque ou à sa noto­riété. Ils te disent : « Fais‐moi essayer ton cadre ! S’il me plaît, on marche ensemble », explique Guillaume Ducruet. Et si les raquettes Tecnifibre ont une aussi bonne répu­ta­tion du côté des US, c’est aussi que leur carac­té­ris­tiques collent bien au style de jeu améri­cain. Description de Bjorn Fratangelo, récent vain­queur de Roland Garros Junior : « Nous, joueurs améri­cains, avons tous un peu le même style de jeu. Il nous faut un cadre puis­sant et en contrôle, sec, mais maniable. Selon moi, la T‑Fight 325 corres­pond exac­te­ment à ces attentes. » 

Inclus dans le programme Next, ces jeunes talents béné­fi­cient d’une rela­tion privi­lé­giée avec leur équi­pe­men­tier. Ces jeunes joueurs, certes très cour­tisés, mais habi­tués à n’être qu’une signa­ture parmi tant d’autres, béné­fi­cient d’une prise en charge qui renforce leur senti­ment d’ap­par­te­nance à un projet défini. Mieux, à un « Team », comme le décrit Shane Vinsant, numéro 23 à l’ITF : « Je n’ai jamais vu un service aussi précis, aussi atten­tionné. Le fait d’avoir un ther­mobag person­na­lisé avec son nom et le petit drapeau améri­cain, ça peut paraître tout bête, mais, moi, je trouve ça extra­or­di­naire. En plus, tu connais les autres joueurs qui jouent avec le même cadre que toi. On parti­cipe à des shoo­tings, on fait des vidéos… Tecnifibre orga­nise même des soirées ! Personnellement, je me sens vrai­ment intégré à un projet. C’est très grati­fiant. » Une opéra­tion séduc­tion qui porte peu à peu ses fruits, la marque fran­çaise se faisant de plus en plus connaître sur le circuit US. 

Objectif assumé pour la suite : séduire des joueurs encore plus jeunes, afin de créer un Team plus dense et plus homo­gène. Un gros travail de détec­tion est donc en cours auprès des joueurs améri­cains de moins de 14 ans. Et la conquête de l’ouest semble bien amorcée pour Tecnifibre, puisque la marque vient juste de signer les numéros un et deux améri­cains des moins de 12 ans . « God bless America » ! 

Leur maté­riel
Shane Vinsant, Mitchell Krueger et Bjorn Fratangelo ont, tous les trois, choisi la T‑Fight 325. Denis Kudla et Bjorn Fratangelo ont adopté le nouveau cordage poly­ester de Tecnifibre : le Ruff Code AVC. 

Le Team Tecnifibre made in USA

Mitchell Krueger
Né le 1er décembre 1994 
2ème année chez Tecnifibre 
Son clas­se­ment : 33ème ITF/n°5 US 
Sa meilleure perf’ : 14 de finale de l’Open d’Australie junior (2011)

Son joueur préféré : Roger Federer 
L’anecdote : il est n°5 US, mais n°1 de la géné­ra­tion 94. 

Bjorn Fratangelo
Né le 19 juillet 1993 2ème année chez Tecnifibre 
Son clas­se­ment : 3ème ITF/n°1 US 
Sa meilleure perf’ : vain­queur Roland Garros junior (2011)
Son joueur préféré : Roger Federer 
L’anecdote : il s’ap­pelle Bjorn en hommage à Bjorn Borg ; il est le premier Américain à remporter Roland Garros junior depuis John McEnroe. 

Shane Vinsant
Né le 25 octobre 1993 
1ère année chez Tecnifibre 
Son clas­se­ment : 28ème ITF/n°3 US 
Sa meilleure perf’ : fina­liste en double à Roland Garros junior (2011)
Son joueur préféré : Novak Djokovic 
L’anecdote : il est obsédé par les Grands Chelems ; son objectif prin­cipal : remporter au moins une fois l’US Open, Roland Garros et Wimbledon.

Ils viennent d’ar­river chez les pros
Devin Britton et Denis Kudla, respec­ti­ve­ment de la géné­ra­tion 91 et 92, ont fait leurs premier pas sur le circuit pro. Des débuts très promet­teurs ! Devin Britton s’était déjà fait remar­quer au premier tour de l’US Open 2009 (NDLR : il avait reçu une wild­card) en brea­kant Roger Federer à deux reprises ; Denis Kudla, quant à lui, est allé plus loin, en s’of­frant tour à tour Ivo Karlovic, puis Grigor Dimitrov, au tournoi de Newport, en 2011. Engagé à l’US Open, il n’a pu passer les quali­fi­ca­tions. En lot de conso­la­tion, il aura tout de même pu taper la balle avec Rafael Nadal, dont il a été le sparring‐partner.