Il n’y aura pas de douzième affrontement entre Roger Federer et Jo‐Wilfried Tsonga. Le Suisse a déclaré forfait une demi‐heure avant le début de la rencontre. En cause : une blessure au dos.
On le sentait venir ; Roger Federer avait déclaré, hier, à l’issue de sa victoire sur Andreas Seppi, 6–3 5–7 6–4, s’être « bloqué le dos face à Zemlja », « dans le quatrième jeu », précisément. « Je peux m’estimer heureux d’avoir pu jouer aujourd’hui (hier) », avait‐il ajouté. « Je suis même surpris de m’être imposé, parce que la douleur était très vive mercredi soir et jeudi matin. C’est une douleur musculaire et j’aurais besoin de trois ou quatre jours de repos pour qu’elle disparaisse. »
C’est maintenant confirmé : « Je n’ai pas senti d’amélioration aujourd’hui et je ne pense pas que ce soit le bon moment pour prendre un quelconque risque. Je ressens encore des douleurs. C’est pourquoi j’estime que c’est la seule bonne décision que je peux prendre… Je préfère me retirer de l’épreuve. C’est toujours triste pour moi, pour le tournoi aussi, et pour les fans. Mais la santé passe avant tout. » A 10 jours du coup d’envoi de l’Open d’Australie, on peut comprendre le choix de Roger, qui a, désormais, un peu de temps pour soigner son dos et ce problème musculaire. Ses retrouvailles avec Jo‐Wilfried Tsonga en 2012 sont donc manquées ; ç’aurait été la douzième confrontation entre les deux joueurs, la neuvième en un an. D’ailleurs, ils s’était déjà affrontés ici‐même, à Doha, en janvier 2011, et en demi‐finale. Une triste aubaine pour Jo, qui lui permet, néanmoins, d’atteindre le dernier palier du tournoi à moindre frais, au bénéfice d’un tableau peu rugueux – c’est le moins qu’on puisse dire.
Pour Roger Federer, ce forfait est le premier depuis les quarts de finale de Bercy, en 2008, où il avait été contraint de se retirer suite à un problème similaire. Certes, sa décision semble en partie préventive, mais elle pousse néanmoins à l’inquiétude. Débuter une saison par un pépin au dos – une zone du corps fragile et sensible, soumise à une potentielle récurrence des ennuis… -, lors même que cette dite saison est particulièrement chargée durant ses trois premiers mois… Il y a mieux ! L’enchainement Doha‐Melbourne‐Coupe Davis‐Rotterdam‐Dubaï‐Indian Wells et Miami s’annonce tendu…
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Publié le vendredi 6 janvier 2012 à 16:28