Si Julien Benneteau était superstitieux, nul doute qu’il irait consulter un marabout ou un désenvouteur. Face à Jarkko Nieminen, à Sydney, Julien a perdu sa sixième finale d’affilée et présente, donc, toujours un compteur vierge de titres. Petit récapitulatif : en 2008, il s’incline, en finale, à Casablanca, face à Gilles Simon (7−5 6–2) et à Lyon, face à Robin Söderling (6−3 6–7(5) 6–1) ; en 2009, il perd à Kitzbühel, contre Guillermo Garcia‐Lopez (3−6 7–6(1) 6–3) ; c’est Michael Llodra qui lui barre la route à Marseille, en 2010 (6−3 6–4) ; et John Isner, en 2011, à Winston Salem (4−6 6–3 6–4). Il faut désormais ajouter à cette liste, cette défaite à Sydney, face à Jarkko Nieminen (6−2 7–5). Assez paradoxal, pour un gars qui a battu Roger Federer – en 2009, à Bercy, 3–6 7–6(4) 6–4 -, Rafael Nadal – en 2004, à Lyon, 6–3 6–0 -, Novak Djokovic – en 2006, à Indian Wells, 6–3 6–4 -, ainsi que la totalité des membres du top 10 actuel, exception faite d’Andy Murray.
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Publié le dimanche 15 janvier 2012 à 14:59