AccueilWimbledonTsonga : "Ca n'a pas tenu..."

Tsonga : « Ca n’a pas tenu… »

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Jo‐Wilfried Tsonga est revenu sur la bles­sure qui l’a contraint à l’abandon, aujourd’hui, au micro de Canal+. Le Français souffre d’un problème au tendon rotu­lien. Il a jeté l’éponge au deuxième tour de Wimbledon, alors qu’il était mené par Ernests Gulbis 3–6 6–3 6–3.

L’abandon

« C’est une bles­sure que je traine depuis la semaine dernière. Avant le tournoi, je savais déjà que j’étais en sursis et que ça allait me mettre des bâtons dans les roues assez tôt dans le tournoi. Ca a été le cas. Au premier tour, j’ai été heureux de passer peu de temps sur le court. Mais, là, avec Ernests, un joueur très puis­sant, qui joue extrê­me­ment vite, il faut avoir des appuis très solides et mettre beau­coup d’im­pact physique. J’ai réussi à le faire au premier set. Mais, malheu­reu­se­ment, ça n’a pas tenu. »

La bles­sure

« J’ai déjà connu ça par le passé. C’est une douleur que j’avais ressentie en 2010, au moment de la finale de Coupe Davis, je n’avais pas pu défendre mes chances. Ca m’avait fait rater pas mal de compé­ti­tion… En fait, c’est un problème d’in­flam­ma­tion au tendon rotu­lien. J’ose croire que c’est une petite inflam­ma­tion, mais il faudra attendre l’IRM… C’est un endroit qui est problé­ma­tique pour nous, joueurs de tennis. Notre corps, nos jambes, ce sont nos outils de travail. C’est mauvais comme endroit, parce que ça m’empêche de bouger. Et, s’il y a une chose qu’il faut savoir faire au tennis, c’est bouger. »

La cause
« Ca n’a pas de liens avec la surface, non, je ne pense pas. Le gazon, il est comme il est, il a toujours été comme ça. Moi, je n’ai pas glissé une seule fois aujourd’hui, ni les autres jours. A mon avis, c’est plutôt lié à une surcharge en termes de compé­ti­tion. On joue toutes les semaines, en tout cas, les moins bons. Et quand je dis moins bons, je pense à ceux qui sont classés de la cinquième à la 45ème place (rires). Il y a des tour­nois qu’on est obligé de jouer et on doit quand même aussi s’ali­gner sur de petites épreuves pour pouvoir tenir notre clas­se­ment. »