Roger Federer : « Des matches comme celui‐ci, j’en ai perdu beaucoup »

La victoire, certes, mais une victoire étri­quée. Roger Federer a eu toutes les diffi­cultés du monde à conclure son quart de finale face à Marin Cilic, à Toronto, au point de rater six balles de match dans le deuxième set. Et de devoir, fina­le­ment, attendre une troi­sième manche pour rentrer, vain­queur, aux vestiaires, 7–6(5) 6–7(3) 6–4, après 2h39 de jeu. En confé­rence de presse, il retient du positif, esti­mant qu’il avait, derniè­re­ment, l’ha­bi­tude de perdre ce type de matchs, même s’il parle forcé­ment de frus­tra­tion. Mais l’es­sen­tiel est là : il est encore dans le tournoi, et plus jamais favori. 

Sur son match
« C’était un match à suspens et j’es­père encore gagner demain. Cette année, plusieurs fois, j’ai subi des défaites avec des scéna­rios de ce genre, donc c’est bien de m’en être sorti. Dans le troi­sième set, son niveau de jeu n’a pas baissé, mais j’ai essayé de conti­nuer à me créer des occa­sions et ça a payé. C’est vrai­ment super, parce que, cette saison, j’en ai perdu des serrés, notam­ment dans l’en­fi­lade Indian Wells, Miami, Monaco, Rome et Paris. De ce point de vue‐là, je suis vrai­ment content de m’en être sorti ce soir. Je trouve que Marin (Cilic) a vrai­ment bien joué, mais j’ai été capable de trouver des solu­tions. J’ai fait du bon boulot, notam­ment au service puisque je ne me suis pas fait breaker. »

Sur ses six balles de match ratées

« J’ai été malchan­ceux dans certains de mes choix de coups sur plusieurs des six balles de match. En plus, lui s’est vrai­ment accroché à ce moment‐là du match. Je ne vous dirai pas que j’étais relax sur le court. On ne traverse pas la moitié du conti­nent pour perdre en ayant six balles de match… Après les six balles de match, la frus­tra­tion n’était pas aussi forte, même si c’était dur à oublier. Ce n’était pas sur mon service, je savais que j’avais encore mes chances. Les balles de break contre Tsonga, à Monaco, c’était bien pire. »

Sur David Ferrer, son prochain adversaire

« Ferrer est un incroyable relan­ceur et il a l’un des tout meilleurs jeux de retour sur les deuxièmes balles adverses. Si tu ne joues pas bien, il est vrai­ment l’un de ces gars face à qui tu ne peux pas passer. Mais, fran­che­ment, j’au­rais préféré fêter mon anni­ver­saire autre­ment qu’en jouant au tennis (rires) ! »

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Publié le vendredi 8 août 2014 à 11:31