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Murray, retour réussi

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Tête de série numéro un du tournoi de Rotterdam, Andy Murray n’a pas tremblé lors de son entrée en lice face à Nicolas Mahut et s’im­pose 6–3 6–2 en 1h33 de jeu. Le Français n’aura pas démé­rité mais le numéro quatre mondial était simple­ment trop fort pour lui. Le Britannique affron­tera Vasek Pospisil, tombeur de Philipp Kohlschreiber, au prochain tour.

Pour son premier match depuis sa finale perdue contre Novak Djokovic à l’Open d’Australie, Andy Murray n’aura pas connu de grandes diffi­cultés pour se défaire de Nicolas Mahut. Pourtant, le Français a joué sa carte à fond dès le début. Appliqué et solide sur son service (trois aces lors de ses deux premières mises en jeu), il essaye égale­ment de prendre à la gorge Murray en l’agres­sant dès le retour. Revers de la médaille de cette prise de risque, le Tricolore commet des fautes directes. Au terme des cinq premiers jeux de la rencontre, aucune balle de break n’est à déclarer. De son côté, le Britannique met petit à petit son jeu en place et fait courir son adver­saire. Le numéro quatre mondial varie à merveille le place­ment et la profon­deur de ses balles ainsi que les effets. Il pousse Mahut à la faute et lui prend son service dès le premier jeu où il en a l’op­por­tu­nité. Murray exploite chaque occa­sion. Juste après avoir empoché la première manche, il break dès le début de la deuxième. Le second set sera d’ailleurs un parfait résumé du match : Mahut est volon­taire, il tente beau­coup et essaye de bous­culer son adver­saire mais Murray, tout en maîtrise, le punit dès que l’oc­ca­sion se présente. L’Écossais remporte les cinq premiers jeux, tous aux avan­tages et en devant faire face à des balles de break à chaque fois. Les deux jeux gagnés par Mahut en fin de match avant de voir Murray conclure ne sont qu’a­nec­do­tique et le numéro quatre mondial se qualifie donc tran­quille­ment pour le second tour.

Murray tout en maîtrise
Après son élimi­na­tion dès le premier tour des quali­fi­ca­tions à l’Open d’Australie, Nicolas Mahut a de quoi être rassuré sur son niveau de jeu. Bien sûr le Français a dû faire face à un adver­saire bien plus fort que lui mais il n’a pas à rougir de sa pres­ta­tion du jour. Il a joué son jeu, tenté d’agresser son adver­saire et pris sa chance contre l’un des meilleurs joueurs du monde. Avec 50% de réus­site au premier service et seule­ment un break converti sur ses six occa­sions, il n’a pas pu inquiéter son adver­saire mais il sera inté­res­sant de le voir lors de son prochain tournoi. De son côté Murray confirme qu’il est bien le grand favori aux Pays‐Bas, là où il s’est déjà imposé en 2009. Il a parfai­te­ment maîtrisé son match, son adver­saire et vient de remporter sa septième rencontre (sur huit) de la saison. Mais atten­tion, Rotterdam possède un tableau extrê­me­ment dense avec pas moins de six autres joueurs parmi le top 20 mondial (Raonic, Berdych, Wawrinka, Dimitrov, Bautista‐Agut et Simon) encore en lice. Il y aura du niveau pour le reste de la semaine.