AccueilCoupe DavisSimon: "J'ai fait ce que j'avais à faire !"

Simon : « J’ai fait ce que j’avais à faire ! »

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Sorti vain­queur d’une immense bataille contre Jan‐Lennard Struff, Gilles Simon était tout sourire en confé­rence de presse. Le Niçois a notam­ment souligné la qualité du match de son adver­saire, capable de tout du début à la fin. Un para­mètre qui l’a aidé à, lui aussi, hausser son niveau de jeu. Simon n’a égale­ment pas oublié d’adresser un petit mot aux suppor­ters trico­lores qui avaient fait le dépla­ce­ment. Extraits.

Tout d’abord Gilles, féli­ci­ta­tions. Un match intense au cours duquel il n’a fallu abso­lu­ment rien lâcher…
« J’ai fait ce que j’avais à faire. Struff a très bien joué, son revers était magni­fique notam­ment. C’est l’un de mes meilleurs matches de la saison. Même s’il sortait des premières à 210, mes retours étaient rapides, presque parfaits ! Il a été impres­sion­nant car il arri­vait quand même à enchainer derrière. Pendant les deuxième et troi­sième sets, je me suis dit qu’il fallait que je prenne plus de risques. Il ne ratait rien. »

C’est donc dans le quatrième qu’est venu ce déclic, non ?
« Oui, j’ai été meilleur que lui à partir de ce moment‐là. Puis par la suite, dans le cinquième, il se refai­sait, il était mieux. De plus, il servait en premier donc j’étais toujours derrière. J’ai vécu cette dernière manche comme le reste du match. Je suis content de moi, sur le court je me disais que je jouais bien. Vous me connaissez, d’habitude je suis toujours perfec­tion­niste, mais là j’étais à l’aise avec ce que je faisais. Le mec fait un match incroyable, je sais pas s’il s’en rend compte ! D’autres fois ça m’aurait gavé mais aujourd’hui j’ai réussi à rester positif. »

La rencontre que nous sort Struff, ça t’a surpris ?
« Il en a étonné plus d’un… tu vois à quelle vitesse ça va ! Ça passe tout près de la bande et il frappe de toutes ses forces. Je suis heureux de la manière dont j’ai réagi. Je n’étais pas tendu, si ça avait été le cas j’aurai crampé, et je n’aurai pas tenu pendant quatre heures et demie. Je ne suis jamais aussi bon que quand je suis plongé dans le match, et il m’y a aidé. »

C’est un soula­ge­ment d’avoir sorti un tel match après des expé­riences plutôt diffi­ciles en dans la compétition ?
« Il est vrai qu’a­vant, je n’avais pas eu de super expé­rience en Coupe Davis et ça n’aide pas. Mais je me devais d’être à 100% sur le court. Je pouvais pas faire mieux sur la globa­lité. L’intensité était maximum pendant 4h30 et lui il était là, à envoyer des missiles, sans rien manquer. Il ne lâchait pas… Meme sur les coups plus compli­qués, il s’est montré très calme. J’ai du sortir des passings pour défendre ma mise en jeu sur la fin. Je suis content car aujourd’hui le problème, c’était juste lui (rires) ! »

On a senti que les suppor­ters fran­çais ont beau­coup poussé derrière toi. Parfois on aurait presque dit un match à la maison !
« Oui, ils étaient nombreux, tous vêtus de bleu et faisaient beau­coup de bruit ! C’était un senti­ment agréable, qui m’a pas mal aidé. Malgré tout à la fin je sentais aussi les Allemands, qui se sont montrés plus présents. Aujourd’hui c’était une super atmo­sphère, super match et une super bataille. »

De votre envoyé spécial à Francfort

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