AccueilDès lundi, Nadal sort le bleu de chauffe

Dès lundi, Nadal sort le bleu de chauffe

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Rafael Nadal a pris une semaine de repos bien méritée après son douzième sacre sur les terres de Roland‐Garros. Mais l’Espagnol va rapi­de­ment remettre le bleu de chauffe, en vue de Wimbledon, tournoi qui lui échappe depuis 2010 et qui débu­tera le premier juillet prochain.

Après sa douzième couronne à Roland‐Garros, Rafael Nadal a pris un peu de temps pour savourer. Suffisament pour reprendre ses esprits et surtout pour démarrer sa petite et courte prépa­ra­tion à l’herbe. Le Majorquin a annoncé hier soir sur Twitter qu’il allait se remettre au travail dès lundi sur les courts du tournoi WTA de… Majorque (16 au 23 juin). S’il a tenu à remer­cier les orga­ni­sa­teurs et donc son oncle qui est le direc­teur du tournoi, il sera aussi « l’ani­ma­tion » de la semaine et les fans seront ravis de l’ob­server faire ses gammes.

En route pour un troi­sième Wimbledon ?

L’Espagnol n’a plus l’ha­bi­tude de jouer avant Wimbledon alors que par le passé il était souvent présent au Queens (NDRL : 6 parti­ci­pa­tions de 2006 à 2015), cela lui avait même plus que souri puis­qu’il avait soulevé le « big » trophéee du tournoi londo­nien en 2008 en domi­nant Novak Djokovic puis il avait enchainer avec son premier titre à Wimbledon face à Roger Federer lors d’un match dantesque devenu histo­rique. Dans une forme resplen­dis­sante à Roland‐Garros sans réels bobos, il arri­vera cette année en tant que légi­time préten­dant au titre. D’ailleurs ses perfor­mances à la volée à Paris n’ont fait que confirmer ce statut : en réus­sis­sant notam­ment un 2327 au filet lors de la finale contre Dominic Thiem, dont certains points excep­tion­nels, il a démontré une nouvelle fois que son jeu est encore plus adapté au gazon. L’an passé, il a fallu tout le talent de Novak Djokovic pour l’éli­miner après un combat extra­or­di­naire de plus de 5h de jeu, dans une demi‐finale qui ressem­blait à une finale avant l’heure. C’est donc plein d’envie et d’es­poirs que le Majorquin enta­mera sa prépa­ra­tion sous le soleil d’une île qu’il connait bien.

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