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Wawrinka sorti dès le premier tour !

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Stan Wawrinka s’est incliné face au puis­sant espa­gnol Fernando Verdasco en deux sets 6–2 7–6(3). Le Madrilène aura rendez vous avec Bernard Tomic ou Kevin Anderson au prochain tour. De son côté, le Suisse commence mal sa saison sur gazon, surface qu’il a bien du mal à apprécier.

Peux‐t’on dire que c’est réel­le­ment une surprise ? En rencon­trant Fernando Verdasco dès le premier tour, Stan Wawrinka savait qu’il aurait un match compliqué pour le premier de sa « saison verte ». Et cela s’est vu dès le premier set, où l’Espagnol, très mobile et puis­sant avec son coup droit, mettait l’Helvète sur le recu­loir et le faisait bouger. Résultat : un premier set remporté 6–2 et l’im­pres­sion que Stanimal n’ar­ri­ve­rait pas à s’en sortir. Mais la pluie fit son appa­ri­tion à 4–3 pour lui et lui donna le temps de réflé­chir à son jeu. Au retour des vestiaires, le Suisse fut beau­coup plus tran­chant. Mais l’Ibère restait sur sa ligne de conduite et rempor­tait le deuxième set ainsi que le match au tie‐break 7 points à 3 sur un chal­lenge mal jugé de son adver­saire, tout un symbole.

Wawrinka pas fait pour le gazon ?

Ce n’est pas la première fois que le protégé de Magnus Norman subit des désillu­sions sur herbe, mais cela l’oblige à se poser des ques­tions. Pourquoi le Suisse, qui a pour­tant un jeu très puis­sant, n’y arrive pas sur cette surface ? Les réponses sont nombreuses. Son service déjà, très travaillé, ne fait pas aussi mal que sur terre battue, car le gazon ne prend pas autant les effets. Il fait beau­coup plus de fautes et ses coups sont moins percu­tants car sa prépa­ra­tion est raccourcie, due à la vitesse que prend la balle sur la surface. Sa vitesse de dépla­ce­ment n’est égale­ment pas assez bonne par rapport à la terre battue. C’est donc tout un ensemble. Mais « Stan the Man » ne doit pas se laisser désa­buser par cela. Il est capable d’y arriver. Il a recruté Richard Krajicek pour cela. À condi­tion d’avoir un autre état d’es­prit qu’au­jourd’hui, où le natif de Lausanne a été complè­te­ment à côté de ses pompes.

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