AccueilWTAWTA - StuttgartSharapova: "J'adore être dans ces situation"

Sharapova : « J’adore être dans ces situation »

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Après sa victoire hier face à l’Italienne Roberta Vinci au premier tour du tournoi de Stuttgart, Maria Sharapova s’est confiée en confé­rence de presse sur diffé­rents points ; Roland Garros, son physique et ses impres­sions concer­nant les très nombreuses réac­tions autour de son retour. Extraits.

Sur son envie de disputer Roland Garros
« Je serais prête à y aller pour jouer le tournoi junior, s’il le fallait. Tout le monde sait que je suis une compé­ti­trice, et si j’ai une chance d’être quali­fiée, je la pren­drai. Mais pour le moment je n’y pense pas. Je sais que les tour­nois du Grand Chelem sont impor­tants, que Paris est un stade incroyable, j’ai gagné deux fois là‐bas, ce serait fantas­tique d’y être cette année, mais pour l’ins­tant je me concentre sur ce tournoi et sur les suivants. »

Sur sa forme physique et son match
« Je m’entraîne inten­si­ve­ment depuis janvier et je n’ai recom­mencé à jouer des matches que ces dernières semaines. Il faut d’abord retrouver ses sensa­tions, de plus, j’avais rangé ma raquette dans un placard pendant quelques mois l’année dernière. J’étais un peu rouillée. Durant mon duel face à Vinci, j’ai trouvé que j’ai fait quelques fautes qui me sont pas habi­tuelles, mais au final je m’en suis sortie, c’est l’esssentiel »

Sur la pres­sion qu’elle a pu ressentir après 15 mois d’absence
« J’adore être dans ces situa­tions où je dois trouver une solu­tion pour m’en sortir. C’est l’une des choses que j’aime dans le tennis. Si vous êtes mal, vous devez vous battre pour retourner la situa­tion. Cette sensa­tion m’a manqué. C’est mon travail, comme joueuse de tennis, d’entrer sur le court et d’être perfor­mante, que je me sente bien ou mal, que j’ai eu une bonne ou une mauvaise journée. »

Sur les critiques qu’elle a pu rece­voir
« Ce n’est pas mon boulot de me demander si c’est personnel ou non. Les mots, les phrases, les articles, ce n’est pas ce qui compte dans la vie. Je ne passe pas beau­coup de temps dans le Player’s Lounge. Je fais mon boulot, qui consiste à m’entraîner, je vais dans le vestiaire, je prends un bain glacé, je me change, et je m’en vais. J’ai beau­coup d’amis à la maison, partout dans le monde, à qui je parle et dont l’amitié et le soutien ont été impor­tants pour moi pendant cette période. »

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