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Nadal, une gestion qui pose question

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Après un nouveau forfait ou abandon, le sixième consé­cutif depuis l’ATP 500 de Bâle, la gestion de Rafael Nadal pose ques­tion. Et si le Majorquin dispo­sait de loin du meilleur physique du circuit ? Et si ces bles­sures n’étaient que le résultat d’une mauvaise gestion ? Éléments de réponse.

Un physique hors‐normes pour un style de jeu hors‐normes…

Rafael Nadal a toujours eu un style de jeu très exigeant pour son orga­nisme. Même si le Majorquin a su faire évoluer son tennis vers plus d’agres­si­vité, il reste malgré tout un joueur qui fait énor­mé­ment d’ef­forts défen­sifs et qui met énor­mé­ment d’énergie dans chaque coup de raquette. Son corps est donc mis à rude épreuve à chaque match, notam­ment sur surface dure. Malgré cette exigence physique imposée par son jeu, le numéro deux mondial joue encore les premiers rôles à 31 ans, après avoir remporté le premier de ses 16 titres du Grand Chelem à 19 ans. Une longé­vité que personne n’ima­gi­nait lorsque le taureau de Manacor a débarqué sur le circuit ATP. Force est donc de constater que le protégé de Carlos Moya est doté de l’un des meilleurs physiques du circuit, voire de l’Histoire, devant Roger Federer. La diffé­rence entre les deux légendes ? Le relâ­che­ment, certes, mais égale­ment la gestion du calendrier…

Une mauvaise gestion du calendrier ?

Le forfait de Rafael Nadal à Acapulco sonne comme l’ar­ché­type de la carrière de Rafael Nadal en termes de gestion de calen­drier. Alors que sa lésion au psoas contractée à l’Open d’Australie devait l’éloi­gner des terrains entre deux et trois semaines, le voilà contraint de quitter le Mexique avant même son entrée en lice. Ce n’est pas la première fois que le numéro deux mondial effectue des choix étranges. On peut penser à sa parti­ci­pa­tion à Wimbledon en 2012, après avoir joué la finale de Roland‐Garros sous infil­tra­tions, et avant d’être éloigné des courts pendant plus de six mois.

Des regrets ?

Compte tenu du carac­tère excep­tionnel de son physique, qui lui permet d’être encore parmi les deux meilleurs joueurs mondiaux à 31 ans, et ce malgré son style de jeu, Rafael Nadal peut sans doute nourrir quelques regrets. Sa gestion de l’an­nées 2012 par exemple, mais égale­ment en 2014, lors­qu’il retarde son opéra­tion de l’ap­pen­di­cite pour jouer une fin de saison qui ne lui réussit que rare­ment. Sans nul doute, une gestion plus sage de son calen­drier, à l’image d’un Roger Federer, aurait permis à l’Espagnol d’ajouter quelques titres à sa collec­tion déjà impressionnante.

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