Battu par David Ferrer en quarts de finale, Andy Murray avoue qu’il est tombé sur plus fort que lui ce soir à Roland Garros. Mais l’Ecossais veut retenir sa volonté d’aller vers l’avant dans ce match et reste persuadé qu’il peut gagner Roland Garros dans les années à venir.
Andy, ton premier avis sur ce match ?
J’ai bien joué ce soir. J’ai eu beaucoup d’occasions sur les deux derniers sets, notamment sur son service. J’ai perdu pas mal de longs échanges sur mon service, ce qui n’a pas aidé. Mais il est très solide, il est très régulier. Il m’a mis la pression… J’ai eu la possibilité de le breaker, mais je n’ai pas réussi à saisir mes occasions.
Après 5 demi‐finales d’affilée, est‐ce que vous ne pouviez pas aller plus loin dans ce tournoi ?
Non, c’était un bon tournoi pour moi. Je ne me sentais peut‐être pas en aussi bonne forme que l’année dernière, mais j’ai joué contre un meilleur joueur que moi sur terre battue ce soir. Il me reste des choses à travailler pour mon jeu sur terre battue, et je le ferai pour l’année prochaine. Mais ce n’est pas la première fois qu’il gagne contre moi sur terre. Je savais que ce serait un match difficile, et ça s’est vérifié.
Ce tournoi est un tournoi sur terre, ce qui n’est pas ta surface de prédilection. Psychologiquement, n’est‐ce pas difficile à gérer quand tu as à jouer des points décisifs ?
Non, psychologiquement, il faut savoir être patient, mais jouer suffisamment bien pour ne pas laisser un type comme Ferrer dicter tous les points. Et aujourd’hui, j’ai vraiment lâché mes coups, si je ne l’avais pas fait on m’aurait critiqué. J’ai joué mon tennis, et c’est vrai que j’ai fait quelques erreurs. J’ai joué comme je pensais devoir jouer pour gagner le match, et je ne pense pas que l’on puisse mettre ma défaite sur le compte d’un problème psychologique. Je me suis vraiment battu sur les points.
Tu as toujours dit que tu ne viendrais pas ici si tu ne pensais pas pouvoir gagner le tournoi. Continues‐tu à croire que tu pourras gagner ce tournoi à l’avenir ?
C’est vrai qu’il n’y a aucune raison de venir sur un tournoi comme celui‐ci, si on ne pense pas avoir une chance de le gagner. Maintenant, je sais qu’il faut que j’améliore pas mal de choses si je veux le gagner. Je sais que c’est possible de gagner le tournoi, mais il faut jouer son meilleur tennis pour le faire. Et ce soir, je n’ai pas joué mon meilleur tennis.
Publié le mercredi 6 juin 2012 à 23:27