Désormais consultant sur Tennis Channel, Andy Roddick a été interrogé sur la saison 2006 de Roger Federer. Une année où le Suisse a remporté 12 titres (dont trois du Grand Chelem et le Masters), 92 matchs pour seulement cinq défaites face à deux joueurs : Rafael Nadal et Andy Murray. L’Américain, lui, l’avait croisé en finale de l’US Open et il s’était incliné en quatre manches 6–2, 4–6, 7–5, 6–1.
« A quel point Roger était bon en 2006 ? » a été questionné Andy Roddick. Sa réponse est claire : « C’était vraiment impressionnant de voir comment il jouait cette saison‐là. C’est probablement sa meilleure année. Il était le meilleur attaquant, mais aussi le meilleur défenseur. Il avait un équilibre dans son tennis qui était presque impossible à atteindre. Il servait tellement bien, il te mettait énormément de pression. Pourtant, je suis arrivé à New York (pour l’US Open) avec beaucoup de confiance. J’avais gagné Cincinnati et je me sentais bien. Je suis rentré sur le court en étant convaincu que je pouvais le battre. Je ne l’avais pas encore affronté cette année, alors je ne soupçonnais pas ce qui m’attendait. Au bout de 15 minutes, j’avais déjà un break de retard, c’était comme une descente de boules de géante qui te tombaient dessus. » Quelques semaines plus tard, Andy Roddick s’inclinera de nouveau face au Bâlois lors d’un match de poules au Masters (4−6, 7–6(8), 6–4).
Publié le jeudi 14 mai 2020 à 12:42