Troisième chronique de Julien Boutter, directeur du Moselle Open dont We Love Tennis est partenaire média.
Julien, que nous avons eu longuement, a évoqué pour nous son travail autour des garanties, ces sommes qui sont payées par le tournoi pour se garantir la venue de certains joueurs.
Depuis le début de son « mandat » au Moselle Open c’est à dire dès la première édition, les choses ont bien changées.
« Pour les tournois ATP 250, les garanties sont le système pour s’assurer de la composition de son plateau. C’est l’une de mes missions à l’année. Auparavant, je signais des joueurs bien en amont, maintenant les délais se sont vraiment raccourcis. Mon travail a également changé depuis qu’en face de l’Open de Moselle j’ai la Laver Cup. C’est selon moi de la concurrence déloyale mais j’ai appris à relativiser », explique Julien qui nous a dévoilé le moment où tout le système a vraiment basculé, voire explosé…
« En fait, c’est assez simple, un jour l’agent de Roger Federer a décrété que le Suisse valait 20 fois le montant d’un Pete Sampras. A partir de ce moment là tout a flambé, il y a eu une inflation car tous ses concurrents se sont positionnés par rapport au prix du Suisse, les garanties ont donc explosé et pour les organisateurs, il a fallu s’adapter. »
Première Chronique : Déjà en 2006, Djokovic voulait être aimé.
Deuxième Chronique : Brad Gilbert et la soupe à la grimace.
Publié le jeudi 16 septembre 2021 à 08:54