Au moment du tirage au sort, Miomir Kecmanovic a dû se dire que le séjour à Melbourne serait court. Il devait en effet affronter le nonuple vainqueur du premier Grand Chelem de l’année, son compatriote Novak Djokovic. Alors qu’il a promis de le « venger », il s’est aussi peut‐être dit que l’absence de Nole n’était pas une si mauvaise nouvelle pour son cas personnel.
Son état d’esprit a‑t‐il changé ? « Oui, sans aucun doute. Je n’avais pas beaucoup de pression parce que j’avais l’impression d’avoir une seconde chance, alors je voulais simplement l’utiliser du mieux que je pouvais. Et je l’ai bien très bien fait jusqu’à présent », a reconnu Kecmanovic, qui a déjà atteint son meilleur résultat en carrière en Grand Chelem avec ce huitième de finale.
Vainqueur de Salvatore Caruso, Tommy Paul puis de Lorenzo Sonego ce vendredi (6−4, 6–7[8], 6–2, 7–5 en 3h24) va tenter une nouvelle fois de déjouer les pronostics contre Gaël Monfils dimanche.
Publié le vendredi 21 janvier 2022 à 12:11