Interrogé par nos confères de L’Équipe à quelques heures de la rencontre qualificative pour la Coupe Davis entre la Hongrie et la France (disputée dans la ville de Tatabanya à partir de ce vendredi 3 février), Nicolas Mahut est revenu sur la rupture du contrat entre la Fédération Internationale de Tennis (ITF) et le groupe Kosomos marquant la fin et l’échec total de la nouvelle formule amorcée en 2019 et votée par l’ancien président de la FFT.
« On a perdu quatre ans, on n’aurait jamais dû se mettre dans les conditions de vivre cette expérience‐là. Ils ont peut‐être cru prendre une bonne décision, mais ils ont vu que ça ne fonctionnait pas. Que l’idée d’en faire une sorte de Coupe du monde ne pouvait pas marcher. Le public ne répondait pas présent. C’est un échec. Ce n’était même plus retransmis sur les grandes chaînes en France. J’en veux énormément à Haggerty (le président de l’ITF). Il a eu la fâcheuse habitude de nous décevoir, on peut se poser la question de savoir ce qui va en découler maintenant. Et Bernard Giudicelli sait ce que je pense de sa décision en tant que vice‐président de l’ITF et de président de la FFT. Il a évidemment une grande part de responsabilité dans ce fiasco. Je vois qu’il ne se remet pas en question. Je ne suis pas d’accord avec ses arguments comme quoi il aurait agi en responsable pour le bien du tennis. Non. Sa responsabilité, en tant que président de la fédération française, c’était de voter pour l’intérêt de la fédération française et de ses licenciés. »
Publié le jeudi 2 février 2023 à 14:51