Dans la victoire ou dans la défaite, Andrey Rublev reste sensiblement le même : un joueur stressé et nerveux.
Vainqueur en deux manches de son compatriote Karen Khachanov, ce jeudi en huitièmes de finale du Masters 1000 de Monte‐Carlo (7–6(4), 6–2), le 6e joueur mondial, interrogé sur le court par l’ATP, a fait part de sa grande nervosité notamment dans le premier acte.
« Pendant la rencontre, j’avais envie de tout détruire autour de moi. Et puis, à la fin du set, quand j’étais dans mon état normal, j’ai tapé quelques fois dans ma raquette. Mais à ce moment‐là, j’ai senti que j’avais peut‐être besoin, j’avais besoin de quelque chose pour me réveiller et puis j’ai commencé à jouer un peu mieux. Avec Karen, nous nous connaissons trop bien. Le premier set n’était que mental. Nous n’avons pas fait preuve de beaucoup de talent. Mais c’était difficile de le faire parce que le vent était très fort et que le court était glissant et qu’il était difficile de faire quelque chose. Dès que j’ai pu gagner un set, j’ai commencé à me sentir plus libre et j’ai senti que Karen se sentait plus abattu, ce qui a fait la différence », a déclaré celui qui affrontera Jan Lennard Struff pour une place dans le dernier carré sur le Rocher.
Publié le jeudi 13 avril 2023 à 16:51