Passé tout proche d’une défaite retentissante face à Tallon Griekspoor, ce samedi au 3e tour de Roland‐Garros, Alexander, mené 4–1, double break, dans l’ultime manche, a fait un peu d’humour en conférence de presse d’après match lorsqu’on lui a demandé si la défaite lui avait traversé l’esprit à ce moment‐là.
« Oh, mon Dieu, j’avais déjà préparé un discours complet pour chacun des membres de mon équipe. Je savais déjà ce que j’allais dire à mon entraîneur. Je savais déjà ce que j’allais dire à mon partenaire de frappe. Je savais déjà ce que j’allais dire à mon préparateur physique. J’avais déjà tout préparé. J’allais leur faire des misères. Vous ne pouvez pas imaginer (rire). Bien sûr, ce n’est jamais la faute du joueur. Nous sommes parfaits. Je ne sais pas si vous avez remarqué. Je rigole, évidemment. Quand tu es menés 4–1, double break, il y a très peu de chance que tu reviennes. J’ai eu l’impression d’avoir joué un très, très bon match à 4–1. À 4–3, je pense qu’il a commencé à réfléchir. Ensuite, j’ai l’impression que c’est dans le tie‐break que j’ai joué mon meilleur tennis de tout le match. Je suis évidemment très heureux d’avoir gagné et d’être encore dans le tournoi. »
Publié le samedi 1 juin 2024 à 21:50