S’il est fier de son revers à une main, Lorenzo Musetti n’en reste pas moins lucide sur ses limites. L’Italien de 22 ans s’est exprimé à ce sujet avant de jouer sa première demi‐finale en Grand Chelem, contre Novak Djokovic à Wimbledon ce vendredi.
« Le plus gros désavantage, c’est sur le retour. À deux mains, c’est quand même plus simple, et sur deuxième balle, c’est mieux pour être plus offensif. Dans l’échange, avec les deux mains en extension, on peut aller chercher la balle plus loin en position défensive, on peut rattraper des balles compliquées. Le prix à payer aussi, c’est qu’on a moins de puissance, mais ça se sent plus quand on est jeune, quand on n’a pas encore la condition physique ou le corps suffisamment formé pour résister, ou pour distiller le parfait revers à une main. On bouge moins bien, on est trop loin de la balle, on n’a pas assez de force, etc. Oui, c’était un peu décourageant parfois, surtout quand les adversaires pesaient dix kilos plus que moi, avec les balles lourdes, les rebonds hauts… C’est un processus par lequel on est tous passés », a déclaré le 25e mondial dans des propos rapportés par L’Equipe.
Publié le vendredi 12 juillet 2024 à 09:57