« Il faut arrêter cette politique de la discrétion qui fait penser que tout est caché et arrangé, alors qu’effectivement les défenses de Sinner et Swiatek semblent honnêtes. Mais en dissimulant les affaires, l’ITIA jette le doute sur toutes les absences : dopage dissimulé ou pas ? », lâchait récemment le journaliste Benoît Maylin. Un avis partagé par de nombreux fans de tennis dans l’incompréhension.
Dans des propos accordés à L’Equipe, le directeur de l’Agence mondiale antidopage (AMA), Olivier Niggli, a expliqué le silence autour de ces affaires jusqu’aux révélations finales.
« Où est‐ce qu’on met le curseur ? Aujourd’hui, il n’y a pas d’obligation de déclarer une suspension provisoire. Certains le font, d’autres non. Est‐ce qu’il y a vraiment un intérêt réel du public supérieur à savoir ça par rapport à protéger la réputation d’un sportif dans le cadre d’une suspension provisoire ? »
Publié le lundi 2 décembre 2024 à 10:28