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3. Jac et la lutte antidopage

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Dernier jour de l’année 2012… Dernière rétro, avant de tourner défi­ni­ti­ve­ment la page et de diriger plei­ne­ment les yeux vers 2013. Nous avons créé, depuis mai, une nouvelle rubrique : « Vous avez la parole ». Cette rubrique met en avant des commen­taires postés par vous, WLTers actifs. Voici notre sélec­tion de huit posts parmi les meilleurs, dans un ordre chro­no­lo­gique. Nous sommes forcé­ment passés à côté de commen­taires formi­dables… Désolé par avance ! Et n’hé­sitez pas à nous commu­ni­quer ceux que nous avons raté à [email protected].

La rétro WLT est orga­nisée en parte­na­riat avec « Roger, mon amour », le livre tennis événe­ment sur Roger Federer.

[Le texte est copié‐collé tel quel.]

Une discus­sion sur le dopage 735. Le jeudi 07 juin 2012 à 12:04, par jac

« Anabel Medina dit des choses inté­res­santes, mais effec­ti­ve­ment, ne prend pas de recul par rapport à la ques­tion de la détec­tion du dopage.

Comment faire autre­ment, Anabel, pour opérer les prélè­ve­ments néces­saires au dépis­tage – quand on sait combien certains sont habiles pour fausser les prélè­ve­ments ? (voir exemples ci‐dessus dans le fil) Que les spor­tifs honnêtes « paient », par ce genre de contrôles intru­sifs (« le prix à payer » est relatif, ils ont choisi ce métier, en vivent géné­ra­le­ment bien voire très bien…), pour les triche­ries d’autres, c’est un fait. Mais quoi à la place ?

Pour la loca­li­sa­tion, une heure par jour, si cette formule a des incon­vé­nients (ne pas oublier de signaler les modi­fi­ca­tions d’emploi du temps, ni d’être présent à l’heure H), elle a aussi un avan­tage : c’est le sportif qui choisit lui‐même son heure de disponibilité…

Quant aux oublis de modi­fi­ca­tion d’emploi du temps… (ça prend 5 minutes sur internet) : il suffit que cela devienne pour le tennisman/woman une routine comme une autre ; il me semble qu’il y a pire… combien de sala­riés lambda qui doivent quoti­dien­ne­ment remplir leur emploi du temps de la journée ?

« Mais peut‐il en être autre­ment et le maximum est‐il déjà vrai­ment fait pour déni­cher les tricheurs ? » (RCV)

Comme déjà dit plus haut sur ce fil, non, le maximum n’est pas déjà fait en tennis, car :

1‐ les contrôles hors compé­ti­tion sont très insuf­fi­sants – or c’est aussi, et sans doute surtout hors compé­ti­tion que les tricheurs usent de produits inter­dits : voir les statis­tiques de l’ITF : environ 1 contrôle par sportif ciblé et par an, en moyenne : soit environ 25 fois moins que chez les cyclistes !

2‐ les instances char­gées de la lutte anti‐dopage, à commencer par l’ITF… sont parfois juges et parties dans l’af­faire ; l’ITF, par ailleurs, commu­nique très peu, et ses diri­geants tiennent des propos parfois « éton­nants » pour des gens qui seraient déter­minés à lutter contre le dopage… (voir ci‐dessus aussi)

Il manque de moyens finan­ciers pour le lutte anti‐dopage, c’est clair – alors que les profits faits par le tennis pro, notam­ment les tour­nois du GC, sont colos­saux… En d’autres termes, si on voulait, on pourrait !

Et il manque sans doute de volonté et de coor­di­na­tion « poli­tiques » pour que soit installé un orga­nisme réel­le­ment indé­pen­dant qui se charge d’une lutte effi­cace et transparente. »