AccueilBartoli : "J'irais jusqu'au bout de ce que je peux"

Bartoli : « J’irais jusqu’au bout de ce que je peux »

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Malgré un début de match catas­tro­phique face à Anna Tatishvili, Marion Bartoli a su se reprendre pour décro­cher son billet pour le deuxième tour :

Le match
Ca a été un début abso­lu­ment catas­tro­phique. J’avais pas anti­cipé un départ aussi drama­tique. J’ai essayé d’oublier le premier set et de repartir au début du deuxième comme si c’était un nouveau match. Il a fallut que je me batte, je suis satis­faite. Je me suis battue avec les moyens du jour et gagner sur le Central c’est super, ça m’a vrai­ment aidé. Au début elle a eu pas mal de réus­site et je faisais n’importe quoi. Sur l’endurance j’ai bien tenu, il y a eu quelques rallyes longs au troi­sième set qui lui ont fait mal physi­que­ment. L’ambiance et les gens m’ont vrai­ment soutenu, ça m’a aidé à repartir. Je pense qu’ils ont apprécié le fait que je me batte et que je reste positive.

A partir de 2–2 dans le deuxième quand j’ai gagné mon jeu, j’ai vu qu’elle était affectée et j’ai mieux mis mon jeu en place, je l’ai faite bouger. Puis quand j’ai tourné à 4–2 je savais que ça allait être dur pour elle. Là j’ai mis en place mon expé­rience et au troi­sième je savais que le match je ne pouvais pas le perdre.

La bles­sure

A Strasbourg j’avais l’impression que c’était muscu­laire et en fait ça s’est avéré plutôt tendi­neux hier. Du coup quand c’est assez froid ça fait assez mal, puis quand c’est chaud, quand on est dans le match ça va. Mais cette douleur n’explique pas en tota­lité mon début de match aussi mauvais. Les méde­cins m’ont dit que c’était à moi de décider de jouer ou pas, mais pour moi c’était clair, j’irais jusqu’au bout de ce que je peux ici, peu importe ce que je ressens sur le court, il faut que je me batte. Donc déjà au niveau de l’attitude c’était bien et c’est ce que je retiens.


De votre envoyée spéciale à Roland Garros.