Thierry Champion, responsable du haut niveau à la Fédération française de tennis, se confie sur les chances françaises pour cette édition 2019 :
« Lucas n’a pas très bien joué ces derniers temps, mais il a fait l’effort d’aller jouer un Challenger sur terre (à Bordeaux) pour gagner des matchs. Il va surtout se servir de son expérience de l’Open d’Australie où il était arrivé sans vraiment de confiance. Une fois qu’on passe les deux premiers tours, le tableau peut s’ouvrir et la confiance revient. Il y a Gaël aussi qui, historiquement avec déjà une demie et plusieurs quarts, peut tenir la distance avec son jeu qui s’adapte très bien à la terre battue (…) La saison dernière (aucun représentant en huitième de finale), c’était le niveau de nos joueurs français. Il n’y avait pas eu de très bons résultats, donc on ne pouvait pas espérer des miracles. Gaël a annoncé très tôt qu’il voulait bien jouer à Roland‐Garros. C’est la première fois qu’il ose le faire. Ce n’est pas pour ça qu’il a mieux joué, même s’il a fait des bons matchs. Voulait‐il en garder sous le pied avant le tournoi ? Je suis sûr que oui. Il a osé afficher ses ambitions. Il a 32 ans, il lui en reste trois ou quatre et ses chances se réduisent. Il a en tête de gagner le tournoi depuis tout petit. »
De votre envoyé spécial à Roland‐Garros
Publié le jeudi 23 mai 2019 à 21:48