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Cincinnati, « un tournoi difficile »

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Interrogé avant son entrée en lice au Masters 1000 de Cincinnati, Roger Federer a commenté les derniers événe­ments de la planète tennis, de la finale de Montréal, à l’ac­ces­sion au 2ème rang mondial d’Andy Murray. Le Suisse ne voit pas de clair favori pour l’US Open. « Beaucoup de joueurs se tirent la bourre. La finale a été très serrée. Nous sommes un certain nombre de joueurs qui arri­vons à nous battre régu­liè­re­ment et c’est une bonne dynamique. »

L’arrivée de l’Écossais en tant que numéro 2 mondial ne surprend pas le leader du clas­se­ment ATP, qui met cepen­dant un bémol à cette perfor­mance avec l’ab­sence de Rafael Nadal ces deux derniers mois. Le Suisse n’ayant jamais vrai­ment caché sa préfé­rence pour l’Espagnol. « Rafa était blessé, il ne pouvait pas se battre comme il le voulait pour le clas­se­ment. Il a profité, comme je l’ai fait égale­ment. Maintenant, il est de retour. Je suis revenu après quelques semaines. Tout le monde semble en forme, et ça ne peut être qu’une bonne chose pour la fin de la saison. Je suis sûr que Nadal reviendra fort s’il est prêt physi­que­ment et en bonne santé. » Federer a ensuite conclu ce para­graphe Murray. « Il avait envoyé un signal fort en gagnant ici l’année dernière. Il a réalisé un parcours incroyable, notam­ment sur dur. Il a presque tout gagné. Il joue très bien, alors ce n’est pas une surprise qu’il en arrive là. »

Concernant son parcours à Cincinnati, après son fiasco contre Jo‐Wilfried Tsonga à Montréal, Roger Federer reste détendu et espère une bonne semaine. « Ça serait bien, mais ce n’est pas crucial. Je vais tout essayer pour réaliser un bon tournoi. C’est un événe­ment diffi­cile pour moi. J’ai déjà gagné et j’ai déjà perdu rapi­de­ment. J’espère que ça sera une de ces années où je pour­rais aller au bout. »

Mais le Suisse a les yeux déjà rivés sur l’US Open. « Je sens que mon jeu est assez bon pour vrai­ment bien figurer. Bien sûr, je dois encore faire quelques ajus­te­ments pour les courts en dur. Je suis très excité à l’idée de revenir à New York. »