Le lobby américain a imposé les surfaces dures comme la meilleure solutionResponsable du Marché des sports de raquette chez Gerflor qui équipe notamment le Masters series de Bercy, Didier Ailloud est au coeur des problématiques liées à la montée en puissance des surfaces dures sur la planète tennis.
Est‐il vrai qu’aucun critère d’amortissement minimum n’est soit défini pour un court de tennis ?
En effet, le tennis est la seule discipline où aucun critère d’amortissement n’est rendu obligatoire pour la fabrication d’un court. Cette anomalie est en passe d’être corrigée car la FIT aimerait à terme définir des critères très précis.Je pense que c’est une très bonne chose.
Faut‐il comme certains le disent afficher un panneau sur les courts en dur avec la mention « Peut nuire gravement à votre santé ».
Je ne sais pas, mais il est certain que les lobbys américains ont bien travaillé notamment sur les circuits professionnels où il y a eu une vraie montée en puissance des surfaces dures.
Les joueurs vous ont‐ils parlé du problème lié aux surfaces ?
Bien sûr, et on est très attentif à leurs témoignages. Il est certain que de passer à une surface comme une résine à la terre battue ce n’est pas simple. C’est pareil pour l’indoor où nous sommes bien présents. À chaque fois cela crée bien sur des traumatismes.
La terre battue est considérée comme la meilleure surface du monde, avez‐vous tenté de parvenir à vous approcher de cette qualité ?
Bien sûr, et c’est un vrai challenge. Mais la terre battue garde des qualités naturelles presque inégalables. Je pense à la glissance notamment.
Publié le jeudi 15 mai 2008 à 04:51