Dinara Safina possède le sens de l’à‐propos. Arrivée en conférence de presse avec un tee‐shirt rose « impossible is nothing », la petite sœur de Marat vient de prouver une nouvelle fois, après avoir sauvé une balle de match contre Maria Sharapova et Elena Dementieva pour se faire sa place en demi‐finale, qu’elle avait bien du sang de champion dans les veines.
Est‐ce que vous vous amusez à attendre d’avoir une balle de match contre vous pour jouer votre meilleur tennis ?
Non, bien sûr que non. Contre Maria, j’ai été très agressive tout au long de la rencontre, et cela ne s’est joué à rien. Et aujourd’hui, Elena était très en confiance de la ligne de fond de court et j’attendais le moment pour la contrer. Cela n’est arrivé qu’à 5–2 en ma défaveur dans le deuxième set. Ce n’est pas forcément ma tactique de jeu préférée mais c’est comme cela que l’on gagne des matchs parfois.
Etiez‐vous sûre de pouvoir tenir physiquement deux matchs acharnés en trois sets ?
Oui, j’ai beaucoup travaillé ma condition physique. Ce n’est pas spécialement un avantage, mais si je dois faire un truc en plus dans mon jeu, mon physique me le permettra. Je peux changer de jeu, varier, et mon physique suivra toujours.
Avez‐vous douté à un moment lorsque vous étiez largement menée par Sharapova ou Dementieva ? Pensiez‐vous avoir match perdu ?
Non. Enfin, peut‐être quand Elena a eu une balle de match sur mon service, où je ne me voyais pas très bien. Après, j’ai eu l’impression qu’elle se sentait un peu fatiguée donc je me suis décidée à la faire beaucoup courir. Je savais qu’en me battant sur chaque point, ce serait à elle d’aller chercher la victoire. Je l’avais réussi contre Maria, donc je me suis forcément dit quelque part « Pourquoi pas une deuxième fois ? ».
Publié le mercredi 4 juin 2008 à 17:07