AccueilActualitéGasquet : "Je sais ce que j'ai à faire"

Gasquet : « Je sais ce que j’ai à faire »

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C’est le Jour‑J pour Richard Gasquet. Le Français compa­rait aujourd’hui devant le Tribunal Arbitral du Sport à Lausanne suite à l’appel de la première déci­sion inter­jeté par l’ITF et l’Agence Mondiale Antidopage. L’audience devrait durer toute la journée, même s’il n’est pas exclu que celle‐ci se prolonge mercredi.

« Je sais ce que j’ai à faire mardi » décla­rait Gasquet à l’issue de sa défaite face à Chiudinelli en quarts de finale à Bâle vendredi dernier. Cela fait plusieurs semaines que le Biterrois prépare en effet sa défense avec ses avocats pari­siens et londo­niens. Fin octobre, Richard avait ainsi déclaré forfait pour l’Open d’Orléans afin de retra­vailler sur le dossier avec son entou­rage. Il ne sera d’ailleurs pas ques­tion pour lui de changer la version déjà défendue devant les juges de l’ITF en juin dernier. Le Français expo­sera à nouveau la thèse selon laquelle il aurait été conta­miné lors d’une soirée dans une boîte de nuit à Miami. Le joueur y aurait alors échangé des baisers avec une jeune femme, Pamela, qu’il soup­çonne d’avoir consommé de la cocaïne. 

L’entourage du jeune homme a d’ailleurs tenu à rappeler que « de nouveaux éléments judi­ciaires étaient venus s’ajouter au dossier depuis la première audi­tion du 30 juin dernier ». Des tests capil­laires effec­tués par un labo­ra­toire public se sont en effet révélés posi­tifs pour Pamela et néga­tifs pour Richard Gasquet. Pour autant, il n’est pas possible de déter­miner si la jeune femme a consommé de la cocaïne ce soir‐là. 

« On est dans un état d’esprit combatif. On veut démon­trer que ce que dit Richard est la vérité. Il a hâte que tout cela se termine » a déclaré un proche du joueur à RMC Sport. Thierry Champion et Guillaume Peyre, entraî­neurs au sein du Team Lagardère et présents à la fameuse soirée de mars dernier ne devraient à priori pas témoi­gner. Pamela que « cette affaire n’in­té­resse plus » selon son entou­rage, ne sera pas non plus présente. A l’issue des audi­tions, les juges préci­se­ront au Biterrois le temps dont ils auront besoin pour rendre leur déci­sion. « Richard attendra leur verdict pour s’exprimer » explique‐t‐on.

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