Le géant Américain John Isner n’est pas passé loin de l’exploit face à Rafael Nadal. Après le match le plus long de l’histoire il aurait peut‐être pu créer une des plus grosses surprises de ce premier tour. Mais c’était sans compter sur un Rafa bien décidé à faire de sa terre battue d’Auteuil une chasse gardée :
« J’ai le sentiment qu’au final je ne passe pas si loin. Mais la façon dont il a joué dans le 4e et le 5e set, je n’ai jamais vu ça. C’est la raison pour laquelle il est le n°1 mondial tout simplement. Physiquement, c’était très dur, j’avais besoin d’oxygène, je sentais mes jambes s’effondrer plus le match avançait.
Quand j’allais au filet il me passait beaucoup mais il fallait que je monte car je ne pouvais pas combattre du fond du court contre lui. Ce qui a changé dans les deux derniers sets c’est qu’il a été plus serein sur sa première balle et il a fait beaucoup moins de fautes.
Si les derniers mois n’ont pas été sensationnels, je savais que je pouvais faire quelque chose. En empochant un deuxième set j’avais confiance, je me sentais bien, mais il n’est pas n°1 pour rien.
Avant le match j’avais étudié son jeu et la seule chose que je pouvais faire c’était d’attaquer et d’essayer de prendre le filet. Et bien évidemment m’appuyer sur mon service pour ça. Mais ça n’a pas suffit ».
De votre envoyée spéciale à Roland Garros.
Publié le mardi 24 mai 2011 à 18:52