David Nalbandian a subi une défaite très décevante, au premier tour de Roland Garros. L’Argentin s’est fait battre par Adrian Ungur, 6–3 5–7 6–4 7–5. En conférence de presse, il est néanmoins apparu détendu ou, plutôt, résigné. David semble regarder sa situation avec beaucoup de lucidité, même s’il ne parvient pas à l’expliquer.
Que s’est‐il passé, David ?
Je n’ai pas bien joué. Ce sont des choses qui arrivent. Je n’ai aucune idée de la façon dont j’ai joué, aujourd’hui, ni même du score. Evidemment, ça aurait été bien de gagner, mais, aujourd’hui, ce n’était clairement pas possible.
Comment vous l’expliquez ?
C’était un match raté. Raté. Ca arrive, de rater des matches. En ce moment, je vis beaucoup de hauts et de bas. Jusque dans mes matches, ça va, ça vient. C’est très difficile de trouver une explication à ça. D’ailleurs, je n’ai pas gagné beaucoup de rencontres, cette année…
Qu’est‐ce qui fait qu’il vous est de plus en plus difficile de remporter des matches ?
Difficile, c’est difficile et de plus en plus difficile, chaque année. Le rythme est de plus en plus difficile à tenir. Et puis, après trois opérations, c’est aussi normal d’avoir progressivement plus de mal à gagner. C’est tout à fait naturel de perdre des matches dans ces conditions.
Quel est votre programme pour les semaines qui viennent ?
Je vais jouer au Queen’s, puis à Wimbledon.
On parle beaucoup de Rafael Nadal et de Novak Djokovic, qui peuvent entrer dans l’histoire en cas de victoire, ici, à Roland Garros. Quel est ton sentiment sur ces deux joueurs ?
Ils sont tous deux excellents, ce sont de vrais champions qui vont tenter de gagner un tournoi très difficile. Pour moi, Rafa a l’avantage, parce que c’est sur terre battue. Mais c’est loin d’être joué, ce sont tous les deux d’immenses champions.
De votre envoyé spécial à Roland Garros.
Publié hier, à 17h34, reproposé aujourd’hui, à 07h56
Publié le mardi 29 mai 2012 à 07:56