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Quand les grands noms du tennis réagissent…

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On n’a pas fini de parler de ce qui est désor­mais commu­né­ment appelé « l’Affaire Agassi ». Après les révé­la­tions du cham­pion améri­cain sur sa consom­ma­tion de drogue en 1997, les réac­tions s’en­chaînent. Si Federer et Nadal se disent déçus et choqués, Nick Bollettieri, entrai­neur à la renommée inter­na­tio­nale, y va encore plus fort.

Roger Federer : « Cela a été un choc quand j’ai appris la nouvelle. Je suis déçu et j’es­père que de tels cas ne se produi­ront plus à l’avenir. Notre sport doit rester propre. J’espère tout de même que cela soulage Agassi, qui a beau­coup apporté au tennis, en tant que joueur et être humain. Il génère aujourd’hui des millions de dollars pour sa fonda­tion qui vient en aide aux enfants défavorisés. »

Rafael Nadal : « Si l’ATP a couvert Agassi un jour, cela me paraît très mal. Si, à cet instant, on a couvert ce joueur alors que l’on a sanc­tionné ceux qui ont fait de même, cela me semble être un manque de respect envers tous les spor­tifs. Je crois et j’es­père que tout cela ne se passe plus main­te­nant. Je crois que nous avons un sport propre et je suis le premier à le vouloir, bien que je ne sois pas d’ac­cord avec le système. Les tricheurs doivent être sanc­tionnés et si Agassi l’a été, il aurait dû être sanc­tionné en son temps. »

Nick Bollettieri sur RMC.fr : « Est‐ce que je suis surpris de toutes ces révé­la­tions ? Oui. Est‐ce que je lui pardonne ? Oui. Est‐ce qu’il est excu­sable ? Non. N’importe qui, numéro un ou numéro deux mondial, quiconque qui a pris de la drogue doit être suspendu deux ans. Aucune excep­tion. Ce qu’a fait l’ATP concer­nant le cas d’Andre est inac­cep­table. Ils n’ont rien fait à cause du charisme d’Andre et pour tout ce qu’il a apporté à ce jeu. Ils auraient dû le sanctionner. »

Andy Roddick : « Andre est et sera toujours mon idole. Je veux le juger sur la manière dont il s’est toujours comporté avec moi et sur celle dont il a amélioré notre monde. Et puis, quand il a envoyé la lettre (dans laquelle il ment à l’ATP), il était bien au‐delà du Top 100. On le disait sur le déclin. »