SD – Kuznetsova : « Fière de ce que j’ai réussi à faire »

Le match
Ça a été un match très diffi­cile. Qu’ai‐je à dire du premier set… ? J’ai commencé par mener, puis elle a commencé à jouer de mieux en mieux. On est arri­vées à égalité. Normalement, elle aurait dû gagner le premier set, et j’au­rais dû me battre ensuite pour le second. J’étais un peu perdue là‐dedans. Le match a continué à évoluer. J’ai eu des chances au cours du deuxième set, que je n’ai pas su saisir. Je me suis tordu la cheville, et je me concen­trais sur ma cheville pour savoir si ça ne me faisait pas trop mal. C’est comme ça qu’elle a gagné cette deuxième manche. Dans le troi­sième, c’était un peu iden­tique, je me battais, je me disais : « Si je fais le break, ça fera une super diffé­rence. » Elle a commencé à très, très bien servir. Je suis très fière de ce que j’ai réussi à faire, à la pousser dans le troi­sième, et m’imposer de cette façon. J’étais convaincue que je pouvais gagner, et je me suis battue jusqu’au bout. Si l’on avait été aujourd’hui sur surface dure, le match aurait été plus diffi­cile. Je n’ai pas conclu en 2 sets, mais je sais main­te­nant que je peux conclure le match en 3, et la prochaine fois que je la rencon­trerai, j’aurai plus de confiance.

Le match de sa vie ?
Le meilleur, je ne sais pas, mais c’était un grand match. Je ne vais pas faire la comp­ta­bi­lité des belles victoires, ou des plus belles défaites de ma vie. Tout ce que je sais, c’est que j’ai donné le meilleur de moi‐même sur le court aujourd’hui, et c’est le plus important.

Samantha Stosur, prochaine rivale
J’ai déjà joué contre elle en Australie. Mais c’était en 2004, il y a très long­temps. Je ne me souviens plus combien de temps avait duré ce match. Et puis ça remonte à telle­ment long­temps ! On est des joueuses diffé­rentes aujourd’hui. D’un autre côté, elle a eu un avan­tage, un match plus court aujourd’hui, et sur le Central, je n’ai pas joué sur le Central. Cela dit, j’adore jouer sur le Lenglen, ce court me porte chance. J’aimerais qu’ils me déplacent sur le Lenglen demain, mais comme c’est une demi‐finale, je pense que ce sera sur le Central. Mais elle, demain, n’aura aucune pres­sion, elle n’a rien à perdre. De mon côté, je n’ai pas envie de me posi­tionner comme étant la favo­rite. Je suis là, je suis une bonne joueuse, je vais jouer, et je sais qu’elle sera diffi­cile, parce qu’elle a un superbe coup droit sur terre battue, et sert à plus de 200 kilo­mètres heure. Le match risque d’être très diffi­cile. Mais je vais prendre le reste de la journée pour me reposer. Demain, j’es­saierai d’ou­blier aujourd’hui et de voir ce que je peux faire.

La terre battue « béton » de Roland Garros cette année
Je suis tombée, et je suis convaincue que c’est de la terre battue : j’en ai même encore dans les cheveux ! Aujourd’hui, Serena a joué contre moi, et j’ai beau­coup utilisé les glis­sades. C’est égale­ment une surface qui permet de beau­coup lifter ses balles.

Serena… Mauvaise perdante ?
C’est toujours sympa quand quel­qu’un recon­naît que vous avez bien joué. Moi je recon­nais qu’elle a bien joué. Cela dit, Serena est une immense cham­pionne que je respecte beau­coup. Nous avons beau­coup combattu l’une et l’autre. J’ai bien joué, mais je n’ai pas non plus joué super bien. J’aurais pu conclure beau­coup plus rapi­de­ment. J’ai le senti­ment que nous nous sommes bien battues, et que le match était très inté­res­sant à regarder. J’ai donné mon meilleur et j’ai eu la chance de gagner ce match, c’est tout ce que j’ai à dire.

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Publié le mercredi 3 juin 2009 à 20:58