Promenade de santé pour Dinara Safina. Il n’aura pas fallu plus d’une petite heure à la Russe pour infliger une sévère correction à son adversaire du jour, la Britannique Anne Keothavong (6−0 ; 6–0)
Dinara, t’attendais‐tu à ce que ce soit aussi facile ?
Elle a bien joué. Et elle avait très bien joué à Varsovie, mais moi, je m’en suis très bien sortie sur le court. Je pense avoir joué un tennis solide aujourd’hui.
Quelles ont été tes sensations en entrant à nouveau sur le Chatrier ?
Très agréables. Je me suis entraînée sur ce court et je disais à mon entraîneur que c’est vraiment génial d’être de retour ici et d’entendre le son des balles. C’est une atmosphère extraordinaire.
As‐tu eu peu pitié de ton adversaire ?
Quand on s’est serré la main, elle m’a dit : « tu aurais pu me laisser un jeu ! » (sourire) Je peux comprendre ce qu’elle a ressenti, mais moi, j’étais complètement dans le match. Je jouais point après point, jeu après jeu. Cela s’est terminé ainsi !
A un moment, tu t’es dit que tu allai agner facilement, même au cours des deux premiers jeux ?
Non. En entrant sur le court, mon entraîneur me disait « Attention, tu entres sur le court, cela peut être 6⁄1 6⁄1 ou cela peut être difficile. » Si tu la laisses jouer son jeu, cela peut être dur pour toi. J’ai joué mon jeu et cela a été dur pour elle. Et voilà, vous avez le résultat que vous connaissez !
Quand tu gagnes facilement, tu t’entraîne davantage après ?
Non. Il y a une ou deux chose avec lesquelles mon entraîneur n’était pas très satisfait, et même quand je gagne 6⁄0 6⁄0, il se dit que je peux améliorer certaines choses.
Quelle chose va‐t‐il te demander d’améliorer après ce match ?
Je pourrais servir un peu mieux et frapper sur les balles un peu plus durement. Surtout à 5⁄0, quand je l’ai laissée remonter sur le dernier jeu, il n’était pas très content. Ce sont des petites choses à régler.
Nombre de personnes disent que tu es la favorite du tournoi. Qu’en pensez‐vous ?
Je n’écoute pas trop ce que disent les gens. Si je commençais à le faire, je ne sais pas ce que je ferai ! Je dois jouer mon tennis au jour le jour, jeu par jeu, je construis.
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Publié le lundi 25 mai 2009 à 13:59