Yanina Wickmayer a revenue sur sa réaction, à l’annonce de sa suspension, et sa volonté de revenir très vite sur le devant de la scène.
« J’ai appris la nouvelle par mon père qui, en pleurs, est venu frapper à la porte de ma chambre à 2 heures du matin pour me communiquer le verdict. J’ai hurlé dans tout l’hôtel et je pense ne pas avoir arrêté de pleurer pendant deux jours. J’ai vécu des choses plus graves et, même si cela prendra du temps, je reviendrai, car je suis une battante. Je prouverai que je méritais d’être dans le Top 20 mondial… »
Tout le problème repose sur un défaut d’information, selon la Belge.
« Plusieurs recommandés ont été envoyés à mon domicile en novembre et décembre 2008. Courriers que je n’ai jamais vus, puisque je me trouvais alors en Suisse pour préparer l’Australian Open. Au bout de quelques jours, une lettre est renvoyée à l’expéditeur. C’est une drôle de manière de communiquer avec une sportive qui passe autant de temps à l’étranger. Je suis donc partie en Australie sans avoir la moindre idée de ce qui se tramait. Une fois sur place, j’ai eu connaissance par d’autres Belges qu’un système de contrôle avait été mis en place. Jamais personne ne m’en avait parlé ! On peut quand même s’attendre à ce qu’on prévienne une jeune fille de 19 ans… En avril, je me suis décidée à renvoyer un email à l’administration et, en réponse, j’ai reçu un nouveau login, le sixième déjà. C’est perturbant. J’ai alors téléphoné à l’administration pour recevoir de l’aide. Celle‐ci n’était vraiment pas superflue… »
Publié le lundi 9 novembre 2009 à 20:08