Dans un article de L’Equipe, Amélie Mauresmo répond aux questions de personnes ayant eu un lien plus ou moins proche avec elle durant sa carrière. Voici la question d’Alain Deflassieux, journaliste du quotidien sportif qui a suivi toute la carrière de l’ex‐numéro 1 mondiale.
Est‐ce que tu as déjà menti à la presse ? Si oui, dans quelles circonstances ?
« Heureusement (rires). Par exemple, quand j’ai travaillé pour la deuxième fois avec un psy, je n’en ai pas parlé alors que j’avais des questions sur ce sujet. Je ne voulais pas parler aussi de certaines blessures. Pour la finale de Wimbledon, j’avais une déchirure de sept centimètres aux adducteurs, je l’ai sentie au troisième jeu, mais je n’en ai pas parlé après le match. En Australie en 2006, avant mon match contre Vaidisova, je me lève le matin et je ne peux pas bouger. Après le match, j’ai dit que cela allait. […] Il faut savoir qu’on ment à la presse. »
Publié le lundi 7 décembre 2009 à 16:30