Andy Roddick a marqué l’histoire du tennis par son franc‐parler et son sens de l’humour. Ce qui en a fait l’un des joueurs les plus apprécié de ses concurrents. Mais le jour de son trentième anniversaire, l’ancien numéro un mondial a annoncé qu’il prendrait sa retraite après son tournoi de l’US Open. Bien évidemment, cette triste nouvelle pour le monde du tennis n’a pas laissé de marbres les personnes qui font partie. Petit florilège des réactions diverses et variées de membres de la grande famille du tennis.
Roger Federer : « J’étais un peu sonné d’apprendre sa retraite. Je ne m’y attendais pas. Mais il est heureux d’arrêter et il n’y a pas de règles sur le moment où vous devez annoncer ce genre de choses. Il a eu une grande carrière et je suis certain qu’il est fier de ce qu’il a fait. A part peut‐être gagner Wimbledon. Mais oublions ça. Il le méritait aussi quand je l’ai battu en 2009. Dans mon esprit, il est un gagnant de Wimbledon et un formidable ambassadeur du jeu et c’est ce que je lui ai dit après la finale de 2009. C’est un peu triste de se dire qu’en Australie, l’année prochaine, il ne sera pas là. Pour moi, il était toujours là, je le voyais se préparer, s’échauffer sur le court central, dans les vestiaires. Il ne sera plus là, ça va faire bizarre. »
Novak Djokovic : « Ça nous montre à quel point les choses vont vite… J’ai admiré sa carrière. C’était un des plus féroces compétiteurs du circuit. C’est peut‐être le plus grand serveur de tous les temps. Je suis sûr que lui‐même est fier de sa carrière. Il a contribué à l’histoire de son sport. Je pense qu’il a senti que c’était le moment pour lui de passer à autre chose. J’ai écouté sa conférence de presse. J’ai aimé le fait qu’il dise souhaiter transmettre son savoir et son expérience. Tout le monde a à apprendre d’un tel champion. »
James Blake : « Andy va nous manquer. Enormément. Il a toujours été super ouvert, notamment avec les jeunes joueurs. Regardez ce qu’il a fait pour Harrison ou Donald Young. J’ai vu sa conférence de presse juste avant de rentrer sur le court pour jouer mon match. Honnêtement, j’y pensais depuis le début de l’année. J’avais un pressentiment. Mais en le voyant bien jouer à Eastbourne, puis à Atlanta, je pensais que ça aurait pu changer sa décision. Je le croyais déjà lorsqu’il avait battu Federer à Miami. Ça montrait qu’il pouvait toujours battre les meilleurs. Mais je savais aussi que son corps avait du mal à suivre. Ca fait 10–12 ans qu’il sert à 210 km/h Ce n’est pas un sport facile quand vous jouez au très haut niveau aussi longtemps Andy, c’est une grande amitié en ce qui me concerne. Et elle va continuer. Son charisme va nous manquer, à nous, Américains. Andy n’était pas seulement un grand joueur, c’était aussi un grand leader. »
Maria Sharapova :« C’est fou, quel tournoi ! Après, Kim, Andy. A qui le tour maintenant ? Pas moi pour l’instant ! C’était sympa de le voir jouer, de voir sa carrière. Il apportait tellement d’énergie sur le court, particulièrement ici, à New York. Je pense que tout le monde l’a apprécié, comme sportif et comme personne. C’est un très gros travailleur Andy. Le voir partir, lui comme Kim, ça met les choses en perspective. Je pense aussi que c’est difficile, quand vous avez été habitué à être systématiquement dans les derniers tours des grands tournois pendant des années, de voir que votre physique ne vous permet plus tout à fait de suivre. Mais c’est la vie. »
Serena Williams : « Il m’en avait parlé, à la fin de l’année dernière, quand j’étais allée chez lui, à Austin. On parlait de ça. Je lui disais ‘change d’avis Andy, change d’avis. Mais il n’en a pas changé. Je l’ai tout de suite cru quand il m’a dit ses intentions. Quand vous n’avez plus l’envie pour vous préparer et vous entrainer, ça devient dur. C’est triste. C’est terriblement triste pour moi de perdre un ami que j’avais hâte de revoir à chaque tournoi du Grand Chelem. On dirait qu’Andy est là depuis que je suis sur le circuit, il a fait tellement de belles choses pour le tennis américain. Beaucoup de gens le regardent comme un modèle. »
Brad Drewett, président de l’ATP : « Je tiens à féliciter Andy pour sa carrière exceptionnelle et le remercier pour ces treize années de souvenirs fantastiques. Ancien numéro un de l’ATP, Andy est l’un des plus grands compétiteurs jamais observé, et sa présence au sommet du tennis masculin depuis plus d’une décennie est une preuve de son talent et de sa détermination. Peut‐être plus importants que ce qu’il faisait sur les terrains, Andy s’est consacré à récolter des millions de dollars pour aider les enfants dans le besoin grâce à sa fondation Andy Roddick. Andy va beaucoup manquer à ses partenaires, aux tournois et bien sûr à ses millions de fans à travers le monde. Tout le monde à l’ATP souhaite à Andy et à sa famille le meilleur pour l’avenir. »
US Open > Roddick, l’heure de la retraite
US Open > Quand Roddick faisait le pitre…
Le sacre de Roddick" hreflang="fr">US Open > Le sacre de Roddick
Publié le samedi 1 septembre 2012 à 15:02