AccueilArchivesBartoli sur courant alternatif

Bartoli sur courant alternatif

-


La marque Prince vous propose une série de portraits sur plusieurs de ses cham­pions. Aujourd’hui, place à Marion Bartoli !

Les débuts :

Née le 2 octobre 1984 au Puy‐en‐Velay, Marion Bartoli fait ses gammes à 6 ans aux côtés de son père Walter. Cernier délaisse d’ailleurs vite son métier de médecin pour se consa­crer plei­ne­ment à la carrière spor­tive de sa fille. Un choix vite payant puisque Marion se révèle en 2000, lorsqu’elle devient cham­pionne de France des 15–16 ans et vice‐championne d’Europe. Elle passe profes­sion­nelle la même année. En 2001, elle remporte ses premières victoires sur le circuit ITF et décroche l’US Open junior, ce qui la propulse à la 2ème place mondiale. 2002 marque sa première parti­ci­pa­tion à l’Open d’Australie. La wild card que lui offrent les orga­ni­sa­teurs du Grand Chelem ne lui permet cepen­dant pas de passer le premier tour, sortie par la 50ème mondiale Tina Pisnik. Quelques mois plus tard, elle atteint le 3ème tour à l’US Open en battant la 25ème mondiale Antxa Sanchez au 1er tour. Marion Bartoli rentre alors dans le top 100 et parti­cipe pour la première fois à tous les tour­nois du Grand Chelem la même année. Après de bonnes perfor­mances, en double notam­ment, Marion termine 2003 à la 57ème place à la WTA. Si 2004 est une année en dent de scie, les absences cumu­lées d’Amélie Mauresmo et de Mary Pierce poussent Guy Forget à l’ap­peler en équipe de France de Fed Cup où elle s’incline en finale face à la Russie. C’est en 2006 que Marion remporte ses premiers titres sur le circuit profes­sionnel, à Auckland, au Japon et au Québec. Malgré son irré­gu­la­rité, Bartoli conclut l’année à la 17ème place, deve­nant la deuxième fran­çaise derrière Mauresmo. 

L’éclosion :

2007 voit Marion Bartoli fran­chir un véri­table palier. Incapable d’enchaîner deux victoires consé­cu­tives en début de saison, la Française se réveille sur terre battue. Une finale à Prague, une demi à Strasbourg et un huitième à Roland Garros plus tard, elle se hisse en finale à Wimbledon en mysti­fiant Justine Hénin en demi. Elle s’incline 6–4 6–1 contre Vénus Williams mais qu’importe : sa carrière est lancée. Avec 47 victoires pour 31 défaites, Marion réalise sa meilleure saison ponc­tuée par une 10ème place mondiale. Coachée par son père, Bartoli se bat contre son irré­gu­la­rité. Capable de battre les meilleures puis de perdre au premier tour d’un tournoi banal, la Française n’aligne plus les victoires et rétro­grade à la 15ème place. En 2009, elle atteint les quarts de finale d’un Grand Chelem à l’Open d’Australie, battant notam­ment la numéro un mondiale Jelena Jankovic en huitième. 2010 ne reste pas dans les annales malgré de grandes espé­rances. Toujours déce­vante à Roland Garros, la Française conserve tout de même son rang dans le top 20 pour la 5ème année consé­cu­tive. Elle atteint la finale à Indian Wells en 2011 et les demi‐finales Porte d’Auteuil qui la portent à la 9ème place mondiale, son meilleur clas­se­ment. Au total, Marion Bartoli compte 7 titres et 1O finales. Son objectif reste de décro­cher son premier titre en Grand Chelem, ce qu’elle tentera de faire sur le gazon de Wimbledon. 

Le style de jeu :

Dotée d’un style de jeu atypique, Marion surprend surtout par sa prise de raquette à deux mains des deux côtés. Habituée à monter très haut pour retourner les deuxièmes balles de ses adver­saires, Bartoli est réputée pour son agres­si­vité perma­nente. Si Marion n’est pas la joueuse la plus mobile et la plus rapide du circuit WTA, elle sait s’appuyer sur la puis­sance de ses coups. Son style, direc­te­ment inspiré par sa forma­tion dans un petit local sans recul derrière la ligne de fond, pose problème à ses oppo­santes. Marion Bartoli est donc une joueuse qui a son propre style de jeu. Elle est aussi l’une des rares joueuses à ne pas systé­ma­ti­que­ment faire rebondir la balle au sol avant de servir. Par ailleurs, il est déjà arrivé à la Française de débuter un match sans avoir tapé la balle lors de l’échauffement. Avec un poten­tiel indé­niable, Marion Bartoli a encore de belles années devant elle. Son irré­gu­la­rité ne pouvant qu’être améliorée, tous la savent capable de se faire une place défi­ni­tive dans le top 10. Une telle issue commence par un parcours hono­rable à Wimbledon, sur le gazon qui reste l’une de ses surfaces de prédilection.