La marque Prince vous propose une série de portraits sur plusieurs de ses champions. Aujourd’hui, place à Gaël Monfils !
Les débuts
Né le 1er septembre 1986 à Paris, Gaël Sébastien Monfils découvre tout naturellement le tennis à l’âge de quatre ans, au club de La Courneuve, dans la région parisienne. Talentueux et athlétique, le Français aux origines martiniquaise et guadeloupéenne s’inscrit au tennis club de la porte de Charenton, dans le XIIè arrondissement de Paris. La Monf’ se fait rapidement remarqué, en étant champion de France des 15⁄16 ans en 2002. Deux ans plus tard, évoluant alors sur le circuit Junior, Gaël Monfils explose : vainqueur à Melbourne, Roland Garros et Wimbledon, il perd en huitièmes de finale à l’Us Open face à Viktor Troicki. Pour autant, Monfils est couronné du titre de champion du monde la même année. Il peut alors, en 2005, logiquement intégrer le circuit professionnel. Une année où le Français confirme les espoirs placés en lui : en une seule saison, il grappille 200 places et remporte les titres aux Challengers de Besançon et Tunis, puis reporte son premier tournoi ATP à Sopot. Le tout, sans compter sur deux finales à Metz et Lyon. Il devient alors le numéro trois français, derrière Richard Gasquet et Sébastien Grosjean.
L’éclosion
Malgré les blessures à répétition, Gaël parvient a accéder au Top 20 en pour la première fois en 2008. Et pour cause, cette année là, le Français atteint sa sixième finale à Vienne, mais accède aussi à la demi‐finale de Roland Garros, éliminé alors par Roger Federer. Lors de Jeux Olympiques à Pékin, La Monf’ va jusqu’en quarts‐de‐finale, sorti par Novak Djokovic. Au fil des années, Gaël Monfils continue de grimper au classement. En 2009, il est alors le deuxième meilleur Français derrière Tsonga, en pointant à la 12è place grâce à une victoire à Metz et un quart de finale à Roland Garros et une finale à Paris Bercy, sa première en Master 1000. Le French Open, rendez‐vous préféré du Français qui réussi toujours à faire le spectacle et à aller loin, malgré une grosse erreur de parcours en 2010, où il perd au deuxième tour face au fantasque Fabio Fognini. Mais le Français prendra sa revanche quelques mois plus tard, accédant aux quarts‐de‐finale à l’US Open. Enfin en 2011, Monfils atteint son meilleur classement, septième mondial, en juillet. L’année 2012 ne commence finalement pas si mal pour le Français, avec une finale à Doha, entachée ensuite par une élimination au troisième tour à Melbourne. Après une finale perdue face à Berdych à Montpellier, Monfils doit, après Indian Wells, se retirer pendant un mois et demi des courts. Après un retour à Madrid, Rome puis Nice, le Français déclare forfait pour Roland Garros et Wimbledon.
Le style de jeu
Spectaculaire. C’est de cette façon que l’on peut qualifier le style de jeu de Gaël Monfils. Jamais en manque d’une acrobatie, d’un plongeon ou d’une belle glissade pour aller chercher une balle, le Français est l’un des meilleurs défenseurs au monde. Son physique l’aide évidemment : 1,94m pour 90kg. Puissant, athlétique et tout en muscle, la couverture de terrain du Français est remarquable. Mais La Monf’ n’a pas que ça en poche : c’est l’un des meilleurs en retour de service du circuit, en étant notamment le seul joueur au monde à ne pas avoir encaissé d’ace face à Ivo Karlovic, à Monte‐Carlo en 2008. Enfin, le Français a longtemps eu le record du coup‐droit le plus rapide du circuit, avec un missile frappé 191,5km/h face à Janko Tipsarevic, lors de la finale Serbie – France en 2010.
La raquette de Gaël Monfils, ici !
Publié le vendredi 22 juin 2012 à 12:00