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Ronan Lafaix : « On a croisé Soderling »

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Ronan Lafaix, le coach de Stéphane Robert reprend du service dans le blog des spécia­listes. Il est d’au­tant plus heureux et motivé que son joueur est au meilleur niveau de sa carrière, c’est à dire à la 165e place mondiale. Une place qui lui permet de jouer les quali­fi­ca­tions cette semaine à l’US Open avec de vraies ambi­tions. Comme d’ha­bi­tude, Ronan et Stéphane nous offrent un cliché dont ils ont le secret et Ronan répond à une inter­view express. C’est normal, on est aux USA.
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Comment fait‐on pour gérer le climat assez spécial qui règne à New York, y a‑t‐il une prépa­ra­tion physique spécifique ?

Cet été, Steff a beau­coup joué en Italie où il à fait très chaud et surtout très humide comme ici en ce moment à New York. Nous avons préparé l’US Open en faisant une semaine d’en­traî­ne­ment sur dur (alors que Steff avait joué depuis Wimbledon que sur terre battue) à l’aca­démie Patrick Mouratoglou qui nous reçoit toujours genti­ment. Après quoi nous avons fait un tournoi de prépa­ra­tion, un chal­lenger à Istanbul où Steff a perdu en 14 de finale face au vain­queur. Puis nous avons encore réalisé trois jours d’en­traî­ne­ment à l’aca­démie où nous avons travaillé avec Grigor Dimitrov. Depuis jeudi, nous sommes à New York pour nous accli­mater au déca­lage et à l’ambiance.

On suppose que les qual­fi­ca­tions doivent être « infes­tées » par des joueurs améri­cains aux dents longues ? Est‐ce que c’est le cas ? Quelles sont les carac­té­ris­tiques tennis­tiques de ces joueurs ? Est‐ce que ce sont des Andy Roddick junior avec des gros services ?

Les joueurs « ricains », je n’en vois pas plus qu’ailleurs à vrai dire. Donc non, ce n’est pas parce que l’on est aux Etats‐Unis qu’il y a un vrai chan­ge­ment à ce niveau.


En terme d’am­biance, de qualité d’ac­cueil, l’US Open se place où par rapport aux autres tournois ?

Nous prenons un bus de l’hôtel pour le club, c’est sympa. Tu peux croiser Soderling… Pour le grand tableau, ce sera des voitures comme à Roland. Si on se qualifie, on aura ce privi­lège ! En revanche, la sécu­rité est dras­tique, ils nous demandent nos badges tout le temps. Mais tout va bien, Steff vient de battre son meilleur clas­se­ment, il est 165 cette semaine. Il ne faut pas oublier qu’il n’avait plus de point ATP en juillet 2008. On mesure le chemin qu’il reste à parcourir mais l’am­biance est super bonne au sein du team. On est très calme, on a bien travaillé, main­te­nant place au combat.