Ronan Lafaix, coach de Stéphane Robert a rejoint le team des spécialistes, il revient pour nous sur la défaite en trois sets de son protégé au deuxième tour des qualifications face au Sud‐africain Anderson. Une défaite d’autant plus difficile à digérer que Stéphane Robert a eu des balles de matches (6−3, 6–7 (9), 7–9).
Ronan, ça doit être dur avec un tel score ?
Non, pas obligatoirement ce fut une sacrée bataille. Stéphane a été fort, la seule différence, et elle est infime, c’est que sur certains points il a un peu lâché. De plus son adversaire n’était pas un peintre. Du haut de ces deux mètres il a envoyé du lourd.
C’est à dire ?
Je me faisais la réflexion au cours de ce match, le temps des fameux joueurs de terre n’existe plus. Ceux qui se contentaient d’attendre la faute ou de jouer dans la diagonale, aujourd’hui ça envoie du « lourd », ça cherche constamment le coup qui fait mal et ce même au delà de la 200e place mondiale
Ce fut quand même un bel apprentissage ces qualifications ?
Bien sûr, c’est positif, Stéphane progresse, il se rend compte de certaines choses, c’est bien pour la suite.
As‐tu un regret sur les balles de match ?
Il aurait pu jouer au casino, tenter le truc, il ne l’a pas fait, enfin presque, car sur l’une de ses balles de match, il tente un vrai truc long de ligne mais Anderson joue bien le coup.
Et maintenant quel est votre programme ?
Se reposer, Stéphane a beaucoup joué. Là il est au controle anti‐dopage, d’ailleurs j’ai l’impression qu’il y en a eu beaucoup aujourd’hui (rires). Concernant la suite de sa saison, on va voir. Mais je le répète et c’est essentiel, Stéphane progresse, met en place des choses, et surtout se bat comme un dingue, ne lâche rien, et ça c’est une grande satisfaction.
Publié le jeudi 21 mai 2009 à 22:21