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Federer s’est fait peur !

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Roger Federer a énor­mé­ment souf­fert face à Milos Raonic au 2e tour à Madrid. A l’ex­pé­rience, le Suisse s’im­pose fina­le­ment après 2h15 de jeu, 4–6 7–5 7–6[4]. Il sera au rendez‐vous des huitièmes de finale demain face à Richard Gasquet.

Tous les obser­va­teurs s’at­ten­daient à un gros match ce soir à Madrid entre Roger Federer et Milos Raonic, tant le Canadien avait été impres­sion­nant face à David Nalbandian au 1er tour. Ils n’ont pas été déçus. Entre un Federer sur le retour, pas fran­che­ment à l’aise sur la terre bleue madri­lène et un Raonic au top de sa forme, le combat a été intense, indécis, stres­sant, presque étouf­fant. Car le Canadien a immé­dia­te­ment placé la barre très haut. Envoyant de véri­tables boulets de canon au service, le 23e joueur mondial gagne ses enga­ge­ments sans frémir. Mieux, il pose de réels problèmes sur les jeux de service adverses. Federer, loin d’être à l’aise sur cette terre parti­cu­liè­re­ment glis­sante, se fait logi­que­ment surprendre en fin de manche, à 4–4. Breaké au pire des moments, il concède donc le premier set 6–4.

Les choses ne s’ar­rangent pas en début de second acte. Car Raonic ne faiblit pas ! D’entrée, le Canadien se procure des balles de break, quasi syno­nymes de balles de match tant il est serein sur ses jeux de service. Mais Roger Federer ne veut pas céder. En cham­pion, il remporte ces points clés. Au courage, il sauve à nouveau des balles de break en fin de manche. Au toupet, il va breaker son adver­saire sur sa première occa­sion du match à 6–5, égali­sant du même coup à un set partout (7−5).

Mais le plus dur n’est pas encore fait. Raonic prouve qu’il n’est pas du genre à ruminer les occa­sions manquées en atta­quant tambour battant l’ul­time acte. S’appuyant sur sa grosse première balle, il remporte tous ses jeux de service aisé­ment. Prenant sa chance à l’échange, il pose de vrais problèmes au Suisse sur ses jeux de retour. Celui‐ci doit encore sauver des balles de break, mais se montre toujours aussi percu­tant dans cet exer­cice (7 sauvées sur 7 dans les deux dernières manches). Arrivé au tie‐break, le numéro 3 mondial fait parler l’ex­pé­rience en se déta­chant rapi­de­ment 3–1, 5–3, puis 6–4. Il conclut sur un dernier retour gagnant, 4–6 7–5 7–6[4]. Un véri­table petit hold‐up, en témoigne notam­ment cette statis­tique : sur l’en­semble du match, Roger Federer a gagné 99 points contre 103 pour Raonic, soit 4 de moins que son adver­saire. Oui mais voilà, en tennis, il faut gagner les points qui comptent. Uniquement les points qui comptent. Tâche de t’en souvenir Milos, c’était la leçon du patron.

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