Comme le souligne très justement notre confrère Benoît Maylin, il y a un vrai problème qui se pose sur l’exemption de premier tour des 32 premières têtes de série à Indian Wells. Car même s’il aime se faire appeler « le cinquième Grand Chelem », le tournoi de catégorie 1000 californien n’opte pas pour la même règle que sur les quatre vrais tournois majeurs.
Une situation qui pose d’abord un souci d’équité et qui influe surtout directement sur l’attractivité de l’évènement étant donné que les fans et spectateurs sont privés de plusieurs affiches alléchantes qu’on retrouve très souvent lors des premiers tours en Grand Chelem.
Plus problématique encore, ces exemptions risquent bien de se répéter de plus en plus à partir de 2023 après la réforme voulue par l’ATP. En effet, au lieu de deux (Miami et Indian Wells), il y aura cinq Masters 1000 se déroulant sur au moins 10 jours à partir de cette date.
Quand certains réclament plus d’équité, notamment financière, entre les joueurs stars et les moins bien classés, l’ATP répond donc avec la création d’un nouveau fossé entre ces deux catégories de joueurs. La PTPA de Novak Djokovic et Vasek Pospisil a encore de beaux jours devant elle…
Publié le mercredi 6 octobre 2021 à 15:07